Un retour après trois ans d'absence [pv: Kazuki]

Après s'être sépraré d'elle, il avait vite fait de rentré chez lui, un sourir aux lèvres, enthousiaste à quelque chose depuis un bon moment. Il n'arrivait toujours pas à y croire lui-même, de un, qu'il aurait pu revoir la neko, et de deux, qu'elle puisse recommencer à vivre avec lui. Jamais, il n'aurait cru ravoir une telle opportunité. Il en avait presque les larmes aux yeux tellement le joie l'emplissait. Sa voiture parcourait la route avec une accélération comparable à l'attitude de Kazuki.

Une fois revenu dans sa demeure, la voiture garé, il rentra à la maison. À peine avait-il ouvert la porte qu'il entendit une voix famillière.

-Bienvenu à la maison Kazuki-sama. Vous ne l'avez pas emmené avec vous?

-Ne t'en fait pas, elle viendra. Allez, il y a des choses à régler.

-Bien.

Après ces salutations, il s'empressa d'aller prendre une douche, enlevant ce qui lui restait de la plage et se contemplant dans la glace un instant, se sentant nostalgique après tout ce qui c'était passé. Il admirait sa chevelure bleu clair, se refleter sur le miroir, ne se rappelant même plus à quel moment il les avaient teints. Une fois sortis de la douche, il prit le souper non-chalament, son cellulaire à la main, tandis que sa bonne l'aidait dans les divers tâches qu'il exécutait. Quant à ramener la neko ici, il allait pour une fois, faire les choses comme il le fallait. Une fois ses préparations terminés, il se coucha, bien sonné par tous les appels qu'il avait fait, puis se jeta sur le lit, sachant bien ce qui allait l'attendre, comme à chaque nuit.

À peine avait-il eu son réveil mouvementé qu'il se leva d'un bond, se faisant donné son café matinal avant de déjeuner. Une fois complètement éveillé, il s'habilla d'un jeans et d'une camisole avant de réfléchir à quoi faire durant la journée. À peine s'était plongé dans ses réflexions que Ayame venait tout de suite lui proposé quelque chose. Haussant les épaules, il accepta de jouer le jeu un moment, de toute manière, il lui devait bien cela après le service qu'elle lui avait rendu.

Ce ne fut pas loin de l'heure prévu qu'une voiture s'arrêta juste devant la neko, à l'adresse qu'elle lui avait indiqué, la fenêtre s'ouvrant pour laisser voir Kazuki à l'intérieur.

-Salut! J'arrive à l'heure on dirait.

Il sorti, aussi enthousiaste que jamais, marchant vers la neko pour lui prendre ses bagages. Rouvrant le coffre de la voiture, il posa délicatement le tout, avant de refermer le compartiment, et d'asseoir la neko sur le siège passager. Rentrant à son tour et démarrant le moteur, il demanda doucement, avant d'appuyer sur l'accélérateur.

-Alors, prête?

*Voilà bien quelque chose qui ne me manquera pas !*

"J'ai eu les trois dernières années pour tester un nouveau style de vie alors je crois que je peux affirmer que revenir vivre avec toi n'est pas la pire décision que j'ai eu à faire. Donc, oui je suis prête."

"De toute façon, ce départ ne veut pas dire que je ne les reverrai jamais."

La réponse de la neko fut satisfaisante, celle-ci semblant être totalement préparée à ce qui s'en venait. Ce qu'elle ajouta ensuite le rendit pensif. Bien sûr, c'était à prévoir qu'elle finisse par les revoir, mais il n'était pas sûr que lui, s'en sortirait aussi bien qu'elle, si un jour il venait à les croiser. Cela lui faisait aussi revenir à l'esprit que cette fois était bien différente que lorsqu'il l'avait sortit de la fourrière. Cette fois, il ne la prenait pas avec elle comme sa propriété, ou tout autre titre dégradant, mais comme une personne à part entière. Là aussi, il aurait encore des efforts à faire pour ne pas reprendre son attitude d'antant avec la neko.

-Alors c'est parti.

Il alluma la radio à fond, avant de mettre la pédale au plancher, se dirigeant vers ce qui allait être le nouveau chez-elle de la neko.

Cela faisait déjà une demi-heure que le véhicule roulait. Ils était toujours dans la ville, cependant, les grands immeubles commençaient à devenir de lointaines images. Enfin, à force de cotoyer des rues, un mur blanc, à une longueur s'allongeant vers l'horizon, se fit voir. Surplombé d'une grille, c'était presque un étendu de la taille d'une forêt que celui-ci protégeait. Cette fois, c'était une forêt au grand complet qu'il avait acheté, aussi excessif qu'il était, pour bâtir son manoir. La voiture arriva finalement à la grille centrale. Kazuki s'approcha de la porte, approchant sa main d'une plaque. La scannant, celle-ci ouvrit la grille.

-Sinon, tu peux toujours appeler pour qu'on t'ouvre.

Dit-il humoristiquement, pointant le bon vieil interphone placé à coté de la plaque. La voiture roula encore quelques minutes, roulant devant la multitude d'arbres peuplant la forêt. Enfin, on pu apercevoir la bâtisse, aussi imposante que la dernière. Bien que moderne, les murs et l'architecture originale de ce manoir, le toît de celui-ci semblait être verdoyant, de l'herbe étant placé sur sa surface.

-Il n'y a aucune chance qu'il chasse que je suis encore dans la même ville, mais au cas ou, vaut mieux prévenir que guérir.

Dit-il, fier du camouflage de sa maison. En effet, peu de gens aurait pu croire qu'il aurait le cran de faire construire sa nouvelle demeure dans la même ville. Au moins, on ne risquait pas de le retrouver, et même si c'était le cas, il ne fallait pas penser que ce camouflage était sa seule protection.

Il laissa la voiture gara la voiture à une cinquantaine de mètre. Prenant la valise de la neko, il l'invita à marcher avec lui. Tranquilement, il traversèrent le jardin de fleurs, toujours aussi coloré et vivant que le dernier. L'arôme qu'inspirait ces plantes étaient sans pareil, et donnait une expression plutôt rêveuse à Kazuki. Se secouant la tête, il se rendit compte qu'ils étaient arrivés à la porte d'entrée. Se raclant la gorge, il hésita pendant un moment à ouvrir la porte, ayant l'impression d'être sur le point de lâcher une bombe. Prenant son courage à deux mains, il tourna la poignée.

La lumière du lustre centrale accentua les couleurs provenant à la fois de la tapisserie ainsi que du tapis rouge, allant de la porte d'entrée jusqu'au grand escalier. Le mobilier et les emplacements étaients plutôt similaire à l'ancien manoir mais la décoration, les couleurs, ainsi que les détails esthétiques semblaient tous avoir changé selon les goût de jeune homme. Ils eurent peu de temps pour contempler ce spectacle qu'une jeune fille arriva. Ses cheveux blonds, attachés en chignon derrière sa tête, ses yeux bleus et sa peau blanche immaculée laissait encore voir que c'était une fille de bonne famille. Cependant, son air serviable et son expression bienveillante portait à contradiction. Ce qui contrastait le plus avec cette attitude était l'habit de soubrette qu'elle portait, étant plutôt léger. Un corsage sans bretelle lui couvrait le haut, une mini-jupe le bas. De longs gants blanc aux extrémités noirs s'arrêtant aux avants-bras et des collants noirs reliés à ses sous-vêtements recouvrant ses cuisses. Des talons hauts avec attache aux cheville, un petit tablier à la taille et un collets noir et blanc terminait l'ensemble, le tout froufrouté aux diverses extrémités, signe distinctif de cette profession.

-Bon retour, Kazuki-sama, et bienvenue à toi, Zakuro-chan.

Dit-elle, rayonnante, lui tendant la main pour la serrer. Kazuki ne dit rien, ne sachant vraiment pas ce que la neko pourrait dire, ni comment elle allait réagir aux diverses choses qui auraient pu la mettre en rogne.

"Astucieux... Enfin, je crois."

*Le calme avant la tempête.*

"Bonjour."

"Tu me montres ma chambre ?"

Le pauvre avait détourné les yeux, trop effrayé par la tempête qui aurait pu frapper sa nouvelle demeure. Déjà, en entrant, il avait sentir cette aura de tension qui aurait fait déguerpir les personnes au coeur fragile. Il s'inventait tellement de scénario sur ce que Zakuro pourrait faire et malheureusement pour la bonne, aucun d'entre eux ne jouait en sa faveur. D'un coté, cela le terrifiait de voir jusqu'à où cette rencontre pourrait tourner, mais de l'autre, sa curiosité ne pouvait s'empêcher d'envier la suite des évènements, rien qu'en pensant que cela pourrait le divertir. À sa surprise, il entendit les salutations de la neko, sous un ton neutre, reposant ses pupilles sur les deux jeunes femmes. Sans être étonné, il la vu rester de glace face à l'acceuil chaleureux de sa domestique.

*Au moins, il n'y a pas eu de crises*

Dit-il, avant de ravaler ses pensées, rien qu'en apercevant les yeux de la neko brûler, contredisant son atttude froide et sèche. Le jeune garçon avait des sueurs froides, la panique le prenant au fond de lui, ayant peur qu'à tout instant, elle finisse par tout lâcher et créer un incident. Celle-ci lui demandant où était sa chambre, il reprit le contrôle de lui-même, avant de répondre.

-Allez,suis-moi.

Reprit-il avec le sourire. L'invitant à passer devant vers l'escalier centrale, il regarda en prenant sa valise Ayame, haussant les épaules innocemment, celle-ci acquiescant comme si elle avait compris ce que son langague corporel signifiait. Elle avait beau avoir ses raisons, le comportement de la neko était quand même déplacé envers une personne qu'elle venait à peine de rencontrer, peut importe ses liens avec ses démons du passé. Au moins, la soubrette elle aussi, semblait ne pas avoir prit si mal la froideur de la neko à son égard, mais bon, il ne pouvait pas en être totalement sûr.

Ils montèrent la dernière marche que Kazuki alla vers la deuxième porte à droite. Ouvrant celle-ci, la lumière du soleil passa au travers de la fenêtre de l'immense chambre. Murs blancs, finitions et motifs dorés décoraient la salle aux allure royales. Des meubles et des commandes, aussi bien décorés, étaient plaçés aux alentours de la chambre. L'électronique ne manquait pas non-plus : climatisation, chaîne stéréo, un ordinateur de pointe, ainsi qu'un portable en cas de sortis. Un lustre éclairait efficacement la chambre, complètant l'installation électrique de celle-ci. Deux lits doubles y étaient présents, ainsi qu'un placard à la hautaur de la pièce elle-même.

-Au cas où l'idée te passerait d'inviter un ami ou deux ici,même s'ils pourrait aussi prendre une autre chambre.

En effet, maintenant qu'elle avait des personnes qu'elle voulait revoir, il se disait bien qu'un jour cela lui tenterait d'en inviter quelques unes ici. De plus, cela lui donnerait l'occasion d'en savoir plus sur certains d'entre eux.La même fenêtre conduisait vers un petit balcon, avec une vision vers l'arrière du manoir. De là, on pouvait apercevoir un lac, et quelques terrains de sport. Cette fois, il avait mit le paquet pour ne manquer de rien.

-Il y a des vêtements dans tous les tiroirs. Je sais que tu as amené les tiens, mais on est jamais trop préparé. Libre à toi de te débarasser de tout ce qui ne te plait pas.

Après leur journée à la plage, il avait subtilement prit les mesure de la neko sur ses propres vêtements, et avait fait livrés le tout durant la nuit. Pas un seul bout de tissu ne provenait d'une marque connu, et toutes, étaient des modèles récents.

-Je pense que tout y est. Alors, ça te plait?

"C'est une attention super mignonne mais je t'assure qu'un seul lit aurait suffit."

"Tu as vraiment choisi un superbe emplacement !"

"Si c'est toi qui t'es occupé de la décoration intérieure et extérieure, rien à dire je suis impressionnée. Je pense que je vais rapidement reprendre goût à la vie de château ici."

"Par contre, pour ce qui est du portable j'ai gardé celui que m'avait offert Haruka. Je m'y suis habituée et malgré les quelques petits contacts que j'ai d'enregistrés je m'y suis pas mal attachée."

Dés qu'il vut l'expression de la neko en entrant dans la chambre, il fut bien satisfait du regard qu'elle avait en se retrouvant encore une fois devant la pièce où elle dormirait. Il s'était arraché les cheveux à décider quoi mettre dans la chambre, comment la meubler et quels accessoirs ajoutés à celle-ci. Bien qu'il l'ait déjà fait une fois, il restait un garçon et même avec son style plutôt raffiné, décidé ce qui irait avec la neko lui avait été plutôt difficile. Cela le soulagea, qu'elle en soit contenté. Sa réponse à l'intention du lit l'avait grandement amusé. En effet, il savait que peu de gens la connaissait bien, et qu'encore moins pourrait venir ici. En fait, c'était aussi principalement pour Haruka, celle qu c'était occupée d'elle, qu'il avait organisé cela. Cela pourrait lui donner l'occasion de faire sa connaissance en jour où l'autre.

Aussi, s'était-il dit qu'elle n'inviterait pas beaucoup d'autres gens. Lui-même, se sentirait un peu mal-à-l'aise si elle emmenait un autre garçon ici, allez savoir pourquoi. Surtout si il s'agissait du neko qu'il avait aperçu sur la plage. L'image de celui-ci se reflètant dans son esprit lui déplut beaucoup, peut importe à quel point il essayait de se persuader qu'il avait tout de même été là pour l'hybride. Son attention revenue sur elle, lorsqu'elle complimenta la vue qu'elle avait sur les installations. Marchant pour aller la rejoindre, il regarda son travail. Il n'était pas le genre à sortir bien souvent avant que la neko n'arrive, alors il avait fait en sorte à ne manquer de rien, ce qui était peu dire, compte tenu de l'espace qu'occupait sa demeure et cette forêt en faisant partie.

Ce qui s'en suivit le surpris grandement. En effet, Zakuro vint bien gentilement lui refuser le portable qu'il lui offrait. Ce n'était pas le refus qui le surpris le plus, mais le fait qu'elle en possédait un de la part de son ancienne colocataire. En effet, même lorsqu'elle était avec lui, il l'avait rarement vut interragir avec toute forme de technologie, et encore lorsque ça arrivait, cela pouvait bien mal finir dans bien des cas.

*C'est qu'elle a grandit...*

Pensa-t'il, la regardant, tout de même fier des progrès qu'elle avait fait en trois ans. Par réflexe, sa main vint caresser doucement sa tête, de façon presque paternel, l'espace d'un instant, avant de la retirer, revenant à lui, un doux sourire s'éclairant sur son visage. Il marcha vers la table où était le petit appareil puis le prit, le jetant tout simplement dans la corbeille à coté du bureaux, ajoutant d'une expression désinvolte.

-Bah, faut pas en faire tout un plat. L'électronique est bien une des choses qu'il m'est le plus facile de jeter par les fenêtre, étant donné qu'on en produit des surplus. Crois-moi, il y en a des tas qui s'empile à chaque mois.

En effet, la compagnie du père de Kazuki, auquel il contribuait lui aussi par son travail, était au sommet des progrès de la technologie. Il n'était donc par rare pour lui de jeter ses vieux modèles à l'instant où il en développait un nouveaux. Le métal était bien-sûr son élément de prédilection, cependant, il demeurait tout de même un génie dans tout ce qui s'y rapportait, incluant la machinerie, les circuits, et l'informatique. Ce manoir lui-même, était un de ses chefs-d'oeuvres recellant bien des merveilles à ses yeux.

-Qui sait?Je t'apprendrai peut-être les bases un de ces jours.

Dit-il, pensant sûrement ne serait-ce qu'apprendre à la neko comment utiliser ce type d'appareil. Un cellulaire était une chose, cependant, il n'était pas très sûr qu'elle sache se débrouiller avec l'ordinateur de son bureau, de même que la version portative placée à coté.

-Bon, je vais te laisser un peu de temps pour t'installer, as-tu besoin de quoi que ce soit d'autres?

[Désolée j'ai eu des problèmes d'ordi pendant 2 semaines...]

"Ca va devenir une habitude de me caresser la tête à plusieurs reprises en une journée ?"

"Hum, on verra."

"Non c'est bon, je vais défaire ma valise tranquillement."

"Au moins je ne pourrais plus dire que je n'ai rien à me mettre. Merci... pour tout le reste aussi d'ailleurs."

Le répartie de la neko suite à sa caresse lui fit vite reprendre ses esprits, le jeune homme un peu gêné maintenant qu'elle lui faisait remarquer. Lui-^même, ne se rendait pas compte de la différence que cela avait comparé à il y a trois ans, malgré que cette preuve d'affection soit celle qu'il utilisait le plus à l'époque.

-Dé...désolé....

Ajouta-t'il, se grattant la tête. Bien-sûr, il était bien placé pour savoir ce que le contact féminin lui faisait, seulement, il ne s'était jamais rendu compte de cette légère amélioration. Cependant, il n'allait pas poussé, et réalisait très bien que ce genre de bref contact n'était encore qu'un pas minime vers la guérison de sa gène et de ses réaction incessantes. La seule chose qu'il lui restait à élucider était la raison de ce changement soudain. Était-ce la neko, ou était-ce dû à une autre personne. Ses pensée se virèrent sur sa bonne avant de toute suite les effacés avant de faire ressurgir des idées non-désirées.

Sa réponse à son invitation ne l'étonna pas trop. Après tout, chaque personne avait quelque chose qu'ils aimaient, des talents, et ceux de la neko n'était certainement pas dans son domaine. Mais qui sait?Un jour lui trouverait-elle quelque chose qui pourrait lui plaire, et à quoi elle serait bonne. Il ne comptait pas vraiment se séparer d'elle à nouveau, mais en cas d'urgence ou autres situations, il trouvait fort utile qu'elle puisse faire plus que simplement faire la vendeuse.

-Bah, de toute manière, je t'aiderais dans tout ce que tu entreprendras.

Dit-il amicalement. Lui qui avait reçu la meilleure des éducations, du moins au niveau académique, il comprenait bien l'importance du savoir. Si il arrivait à cultiver un peu la neko, ça serait non-seulement un pas de l'avant pour sa propre reconnaissance, mais également un début vers la reconnaissance des nekos elles-mêmes. Il était trop optimiste, il le savait, cependant, l'espoir existait, et c'était bien ce qu'il comptait exploiter pour un jour changer les choses.

Ses utopies retournèrent dans sa tête lorsque la neko le remercia encore pour les vêtements, la saluant, il ajouta.

-Bon, une fois que tu auras finis, il y a du thé qui t'attend dehors dans le jardin. Il te suffit de descendre l'escalier centrale, et de prendre la porte vitré placé juste derrière.

Dit-il, sortant de la pièce, une silhouette l'attend juste à coté.

-Je suis pose que je dois préparer le nécessaire.

-Oui, ça serait très aimable. Aussi, désolé de l'acceuil elle...

Il n'eu pas le temps de terminer sa phrase que sa bouche se ferma suite à l'index de la jeune femme se placant sur ses lèvres.

-Ça va, je comprend très bien ses raisons.

-Mais bon, il faudra bien qu'elle comprenne à un moment ou à un autre.

-C'est encore trop tôt, ça le serait pour tout le monde. Allez, je vais m'occuper du thé.

-Je me demande ce que je ferais sans tes conseils.

-Ces conceils, c'est toi qui me les as appris.

Leur discussion s'arrêta, Kazuki saluant Ayame avant d'aller vers le jardin à l'arrière du manoir. En plein milieu de celui-ci se voyait un petit pavillon de verre, où des chaises un tables de la même matière étaient placés. Kazuki alla s'asseoir tranquilement, attendant la venue de la neko.

"D'accord. De toute façon ça ne devrait pas être trop long normalement."

"Désolée pour l'attente, finalement c'était plus long que prévu de savoir où mettre tel ou tel objet."

Le jeune homme regarda le paysage à travers la vitre, sentant des jours plutôt mouvementés venir. Même si ce qui arrivait n'était pas directement sa faute, il n'empêchait que la situation actuelle s'avérait délicate pour les trois résidents du manoir. Son intention était toujours de les voir s'entendre cordialement, mais il devrait attendre un bon moment avant de pouvoir apprécier la paix entre les deux jeunes filles. Dés le début, il l'avouait, elle venait de milieu et de circonstances totalement différentes, et cela se répercutait aussi sur leurs attitudes. La neko avait beau avoir maturé un tant soit peu, cela ne semblait pas avoir suffit devant le choc provoqué par la vue de sa bonne. Ayame quand à elle restait sereine en tout temps, du moins, c'est ce qu'elle arrivait à faire croire, au minimum.

Quand à lui, il se retrouvait pour le moment plutôt impuissant dans cette guerre de tension qui s'élançait entre ses deux amies. Les deux occupait pour lui une place importante, et les voir ce cotoyer avec le sourir au lèvre serait presque comme un rêve à l'heure actuelle. La culpabilité lui revint un moment, se rappelant que la suite d'évènement qui les avaient séparés et réunis avaient été causés accidentellement par lui. Il haussa simplement les épaules, admettant ses fautes, et sachant bien qu'à un moment ou un autre, il devrait payer pour ses fautes. Il s'était caché bien trop souvent dans l'hypocrisie, et ne serait-ce que pour cette fois, il ne désirait pas la laisser prendre le meilleur de lui.

L'hybride arriva finalement dans le petit jardin de paradis, sortant le jeune homme de ses petites utopies. Il se réjouissait d'au moins pouvoir les avoir toutes les deux sous le même toît, même dans ces conditions.

-Bah, ce n'est pas grave.

Rapidement, il sortit un petite cloche de sa poche qu'il sonna. Quelques instants plus tard, on put voir sortir de la bâtisse un chariot, biensûr poussé par la servante de leur hôte. Toujours aussi calme et chaleureuse, elle arriva à la table et déposa deux tasses de thé, qu'elle rempli immédiatement avec la plus grande délicatesse. Suite à cela, elle s'empressa de déposé un plateau en argent, dont elle retira le couvercle pour laisser sortir une multitude de petit gâteau en tout genre.

-Le thé est servit.

-Merci. Ayame, vient donc t'asseoir avec nous.

-Avec joie.

Répondit-elle quasi-immédiatement, tirant une chaise pour cérémonieusement s'appuyer sur celle-ci. Jetant un coup d'oeil vers son maître, puis vers Zakuro en souriant, Kazuki ne pu se contenter d'admirer la scène. Il n'allait pas laisser toute ceci durer si longtemps, et il fallait bien qu'il soit le premier à briser la glace.

-Alors, dit-moi, as-tu quelque chose que tu voudrais savoir, histoire de commencer du bon pied, oh...avant ça, tu en est à quel âge? Désolé, j'ai un peu perdu la notion du temps.

Dit-il d'un ton maladroit. Cependant, son expression, ses yeux perçants, presque malicieux, voulaient encore tout dire. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas montré aussi pressant, et encore plus, qu'il n'avait joué à ce petit jeu de question réponse avec la neko. Seulement, cette fois, une nouvelle joueuse était dans la partie, et cela représentait pour Kazuki de nouvelles occasions et de nouvelles règles.

"20 ans. Il y trois ans, j'avais calculé qu'on avait quatre ans d'écart donc tu dois en avoir 24 de ton côté, c'est ça ?"

"Sinon j'aimerais savoir si les différentes pièces de ton nouveau manoir, comme la salle de bain, cuisine, etc... se trouvent au même endroit que dans le précédent ? Si il y a certaines règles que je dois savoir ? Et par la même occasion, quel est le code du portail principal si jamais je décide un jour d'aller me promener ?"

L'aura de meutre que dégageait les yeux de la neko ne lui fit ni chaud ni froid. Depuis qu'ils se connaissaient, il lui avait démontré à bien des reprises que ce genre d'intimidation n'avait jamais eu d'effet sur lui, et attirait même des conséquences indésirables. La nostalgie s'empara de lui, se rappelant le nombre de fois et les occasions où il l'avait mit dans un tel état. Peut importe combien d'année avaient passées, la mettre en pétard semblait toujours lui faire autant plaisir. Au moins, cette fois, il le faisait pour de bonnes raisons. Il détourna un peu les yeux vers sa servante, qui semblait tranquilement voire le thé, sans la moindre préoccupation, demeurant à la fois absente et pourtant la principale source de tension. La réaction de la neko lui donna envie de répliqué, mais il se ravisa, la bonne ne semblant rien avoir à redire. Déjà que ne pas l'aimer était une chose, mais il s'attendait au moins à un minimum de respect de la part de Zakuro.

La neko lui indiqua son âge, équivalant à peu près à son degré de maturité. Cependant, c'est en se rappelant son propre âge qu'il prit réellement conscience du temps qui s'était écoulé. Pour lui, ses trois dernières années avaient été des moments presque inexistants dans sa mémoire. Sa vie en tant que tel avait été pour la plupart comme ça, remplis de souvenirs bons à jeter à la poubelle, que cela vienne de ses regrets, ses peines, et même sa colère.

-C'est à peu près cela en effet.

Puis, elle lui posa enfin quelques questions, celles-ci l'impressionnant moins que ce qu'il aurait cru. Mais bon, il n'allait pas s'en plaindre, puisqu'elle aurait pu demander quelque chose qui aurait peut-être mit de l'huile sur le feu déjà allumé. Repassant les détails technique du manoir, il lui répondit sans trop de mal.

-Bien que l'architecture ne soit plus tout à fait la même, l'emplacement des différents locaux est à peu près identique à l'ancien. Quand au règle, eh bien, c'est aussi environ les mêmes. Ce qui inclut de ne pas essayer d'ouvrir les portes fermés, et d'éviter de rester ¨poli¨ si possible.

Il insista beaucoup sur le mot en question, tenant bien à lui faire comprendre que c'était plutôt désobligeant.

-Quand au code. Pour l'entrée et la sorti, il s'agit du nombre 999. Aussi, je te conseille de faire attention, et être sûr que tu as tappé le bon code. Sur plusieurs combinaisons s'approchant du nombre, la grille peut s'ouvrir, mais le système de sécurité se met en amrche. Biensûr, aussi délicat que je suis, il y a différent niveaux de défense dépendant du nombre d'intrus, de leurs armements, et aussi de leur genre. Je ne suis pas cruel au point de faire subir à une femme maladroite ce qui arriveras à un homme armé.

Dit-il, un sourir malicieux. Pendant un seul instant, les yeux de la bonne se détournèrent sur Kazuki, avant de finalement montré qu'elle existait, ne serait-ce qu'un peu.

-Sinon, vous pouvez toujours utilisé l'intercom, et je répondrai aussitôt pour ouvrir la grille. Ça vous faciliteras les choses, plutôt que je vienne vous sortir de là au cas où vous feriez une erreur. À part cela, je suis à votre service pour quoi que ce soit.

-AH! En parlant de cela...dernier point...le personnel est ici pour t'aider, il est donc normal de montrer sa gratitude autant que possible. Sinon, je ne veux pas de disputes.

Dit-il, sonnant presque comme un père avertissant ses deux filles. -

"Je ferai de mon mieux pour ne pas l'oublier."

"Très bien ! Alors autant mettre les points sur les "i" dès maintenant."

"Je te déteste ! Alors oui c'est injuste de te mettre sur le dos tout ce que j'ai subit au contact de ton frère il y a trois ans mais votre simple lien de parenté me suffit pour te haïr à un point que tu ne peux peut être même pas imaginer. Je n'ai aucune confiance en toi et je suis même persuadée que tu caches quelque chose de bien plus louche que tu ne laisses le montrer et c'est pour ça que je peux affirmer que je n'aurai jamais confiance en toi. Malheureusement pour moi, mon souhait de revenir vivre avec Kazuki signifie également que nous allons devoir vivre tous les trois sous le même toit et autant dire la vérité: non ça ne m'enchante. Mais bon, comme cette close est non négociable, je vais devoir faire avec. Donc, de mon côté, moins je te verrai, t'entendrai ou te parlerai mieux je me porterai mais ça, une nouvelle fois, je n'y crois pas beaucoup."

"Donc, en ce qui me concerne, pour ce qui est des disputes, tout dépendera de la situation dans laquelle la rencontre se fera."

"En parlant de ce qu'il s'est passé il y a trois ans, je ne veux jamais que le sujet soit qu'aborder !"

Honnêtement, il n'espérait pas au début réussir à faire avancer grand chose. Son plan pour l'instant avait été de démarrer les hostilités, en déclarant dés le début ses intentions. Même lui, à force de voir la neko s'entetté à rester de glace devant sa servante, sentait l'irritation monté en lui. Seul différence, était que lui, avait fait face à ce sentiment bien trop souvent pour ne pas pouvoir le dissimulé efficacement. Le pauvre inconscient n'aurait jamais prévu que les choses prendrait une telle tournure. Aussi logique qu'était sa pensée, il s'en voulait de ne pas avoir vu la réalité en face. Une guerre de tension restait une guerre, et dans ce cas, cela se résumait toujours par une escalade des moyens et des attaques.

C'est d'ailleurs à cause de cela que Kazuki déclencha une bombe qu'il n'aurait jamais voulu touché. Par une simple phrase innocente, un torrent de flamme, dirigée vers Ayame, se manifestait dans les yeux de la neko. C'est à ce moment qu'elle cracha tout son venin, laissa sortir la rage qu'elle entretenait contre elle, peut importe à quel point les raisons demeurait immature. Cette fureur, il n'avait jamais pu s'en défendre. Même Nova, comparé à la voir dans cet état, c'était un cadeau du ciel. Lui, baissa la tête devant l'impuissance dont il faisait preuve dans cette situation. Beaucoup de solutions étaient envisageables, mais aucune qui puisse complètement la calmé. En plus, les paroles de la neko eurent des effets dont elles ne semblaient pas se rendre compte elle-même. Seule Ayame, semblait comprendre l'étendu de la question.

La bonne, dés le moment où la neko avait manifesté sa fureur, semblait avoir un regard aussi sérieux que le siens.

-Je vois...tu as raison, je représente l'incarnation de ce qui t'a fait le plus souffrir. Je suis la soeur de Masaomi Kato. Seulement, n'as-tu pas oublier quelque chose d'important.

Elle détourna la tête vers Kazuki, préférant demeurer absent en cette instance. Haussant les épaules, elle continua.

-Tu ne l'a peut-être pas remarqué...ou pire encore, oublié, mais lui aussi, est un membre de sa famille, tout comme de la mienne. Son père et celui de mon frère son issus de la même famille. Sachant cela, pense-tu réelement que m'haïr juste pour cela est justifié? Serait-tu capable, de haïr Kazuki, pour la simple raison qu'il est apparenté à Masaomi?! Après, tout, si tu est capable de me détester alors que c'est grâce à moi si tu as gagné ta liberté, pourquoi n'est-tu pas capable de concentré cette haine sur lui, qui as été une des causes principales de tes souffrances!?

Sa détermination se lisait dans ses yeux, rivalisant avec la haine qu'éprouvait Zakuro.

-Tu peux penser ce que tu veux. Mais je peux te dire que il n'y a rien que je cache que lui, ne sait pas, car les seuls secrets que je garde avec moi sont ceux de Kazuki. Peut importe ce que je fais, ça sera toujours pour son bien et rien d'autres. Mais toi...par contre, tu me hais pour ce qui t'est arrivé, mais tu ne réalise pas à quel point toi-même, tu as causé du tort aux autres. Sans même que tu t'en rendes compte, ton existence à aggraver le peu de liens qui restaient entre deux si bonnes personnes. Sans toi, mon frère n'aurait probablement jamais trouvé un moyen de faire souffrir à ce point mon maître, et de ce fait, aurait certainement fini par s'en remettre. Mais par ta simple présence, cela à fait ressurgir son obsession au point que je ne reconnaisse plus! Et non-seulement cela, mais même après les sacrifices que Kazuki ait fait pour toi, tu refuses sa gratitude et t'enfuis. Tu ne sait vraiment rien de ce que tu as causé...des souffrances que tu lui as causés, mais en plus, tu ne daigne même pas être responsable et pensés au conséquences de ton départ...tu n'imagine pas dans quel état il était après c....

Elle fit une pause nette, lorsque Kazuki fit un simplement mouvement de la main, comme pour signifier de s'arrêter là sur ce chapitre. Elle aussi, avait en quelque sorte laissez sortir ce qu'elle avait sur la conscience.

-Dit-moi, qu'est-ce qui t'a fait prendre une telle décision. Est-ce que ta confiance envers lui était-elle si faible que ta peur de mon frère ait prit le dessus, j'ai vraiment pitié pour lui. Et pire, même après trois, je constate que tu fait toujours aussi preuve d'une inconscience totale sur ce qui arrive autour de toi, et les conséquences de tes actions. Alors ne viens pas me parler de haine, alors que moi, j'ai des réels raisons de te haïr.

-AYAME!

S'exclama,t'il d'un seul coup, sentant qu'elle en avait beaucoup trop dit.

"Tu me reproches d'exister mais je n'ai jamais demandé que ce soit le cas. Personne ne peut choisir d'apparaitre sur cette terre ou au contraire que ce ne soit pas le cas. Si j'avais pu en avoir la possibilité, je n'aurais certainement pas choisit de naître en tant que néko. En plus de ne pas avoir pu choisir, mes parents non plus ne m'ont pas désiré au départ mais malheureusement pour eux, et apparemment pour toutes les personnes que j'ai côtoyé, comme tu l'as dis toi même, je suis quand même venue au monde. Je n'ai pas plus pu choisir de vivre que tu ne l'as pu ! Alors ne viens pas m'accuser d'exister. Car en plus, je tiens juste à préciser que si j'ai débarqué dans la vie de tes proches à toi, c'est uniquement parce que je n'ai fait qu'accepter une main qui m'était tendue quand je pensais avoir touché le fond. En l'occurrence si tu n'as pas fait le rapprochement, c'était celle de Kazuki."

"Pour ce qui est du lien de parenté qui unit Kazuki et ton frère, c'est vrai que je ne peux pas nier qu'il y en ait un. Par contre, il y a une différence plus qu'immense qui les sépare autant l'un que l'autre et qui est plus importante que les liens du sang. L'un m'a porté secours quand j'étais en détresse pendant que l'autre, pour assouvir sa vengeance, m'a fait vivre un véritable cauchemar qui n'avait plus de fin. Mais je vais te passer les détails puisque je présume que malgré l'épaisseur des murs, tu as tout de même dû entendre mes cris de douleurs et mes pleurs. Comme je l'ai dit à Kazuki, pour moi le seul véritable coupable qui a déclenché toute cette histoire est son père."

"Pour ce qui est des conséquences de mon départ pour moi il n'y en avait pas car tout simplement avant que toute cette histoire ne commence, Kazuki m'avait lui même annoncé sa décision de partir. Je ne voulais pas qu'il s'en aille mais après l'arrivée de Masaomie mon point de vue a très nettement changé à ce sujet. Kazuki est finalement parti juste après m'avoir ramené dans les cendres du manoir et je ne l'ai pas empêché tout simplement parce que, comme tu l'as dit toi-même, je le détestais même si il était presqu'indirectement le fautif de ma douleur. J'ai refusé l'appartement qu'il m'avait laissé parce que je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui ou un membre de sa famille. La seule chose à laquelle je pensais ce jour là, c'était qu'il fallait que je parte et que je trouve un moyen d'oublier toute cette histoire. Malheureusement, le moyen que j'ai trouvé n'a finalement pas été le bon..."

"Si il y a donc vraiment eut des conséquences à la suite de mon départ je suis désolée je ne pensais vraiment pas à te faire du mal personnellement en partant. Comme tu avais décidé par toi même de t'éloigner en premier, pour moi il n'y avait aucun problème à ce que je disparaisse définitivement... ou presque vu qu'on s'est finalement revu."

"Ton frère ne me fait pas peur. Non, la peur n'est pas le sentiment que j'aurai employé. Disons plutôt, qu'il me terrifie. Voilà c'est déjà mieux. Ce qui m'est arrivé m'a traumatisé et me terrifie toujours puisqu'encore récemment je me suis réveillée dans ma chambre en hurlant. Autant dire que les premiers soirs, ma colocataire avait vraiment peur mais au final elle s'y est habituée, comme quoi tout est possible. Maintenant si tu as des doutes sur ce que je viens de te dire je peux te passer son numéro de téléphone pour que tu lui poses la question par toi même. Je peux même te passer le numéro de Junichi, un autre ami, qui pourra également confirmé les super rêves que ton frère m'a apporté juste après notre rencontre. Donc oui, il y a trois ans, le jour de mon départ, je reconnais que j'ai eu plus "peur" de ton frère qu’autre chose. Satisfaite ? Ou tu veux que je te décrive mes cauchemars pour être sûre de ma réponse ? Remarque pas besoin de chercher trop loin pour savoir de quoi il s'agit."

"Pendant ces sept jours ainsi que les deux ou trois jours suivant, c'est vrai, je t'ai détesté. Mais après, j'ai finit tout d'abord par renvoyé la faute sur ton père, qui, pour moi, reste le véritable fautif, puis par me souvenir des différents mois qu'on a passé ensemble et enfin par comprendre qu'à l'époque où tu as voulu tuer Masaomi, tu ne me connaissais pas, n'avais aucune idée de mon existence et n'aurait donc certainement pas fait ce geste dramatique si tu avais su qu'elles en auraient été les conséquences."

Le jeune homme garda ses lèvres scellés, se contentant de rester attentif. À quelques reprises, il trouvait lui-même que sa servante en disait trop, ou exagérait certains détails. Cependant, plusieurs arguments qu'elle utilisait étaient en effet véridiques, et l'admettre ne faisait que lui causer que des remords. Après tout, la seule chose qui avait servi à concevoir Masaomi était l'ADN de son paternal. Après tout, comment sinon, sa famille aurait réussi à le faire concevoir un enfant avec une autre. Lui aussi, en même temps que la neko, apprenait ou plutôt, se rendait compte de bien des choses. Également, regarder l'expression de la neko face à ses accusations ne faisaient que le rendre de plus en plus embarassé.

Finalement, la neko initia sa contre-attaque, réfutant quelques-uns des faits décrits par la bonne,tout en lui avouant elle-même quelques fautes. Pour lui ce n'était pas nécessaire. Après tout, c'était vrai. Jamais, elle n'avait choisi de naître ainsi et leur rencontre avait simplement été le résultat de son désespoir et son avarice. Et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'était retenu de se plaindre sur quoi que ce soit.

Et pourtant, devant tout cela, la jeune femme ne semblait toujours pas faillir. Aussi inébranlable qu'un mur de pierre, elle ne semblait pas être prête à arrêter cette discussion ici.

-Jamais je ne blâmerais l'existence de la vie d'autruie. Comme tu dit, ta naissance n'aurait en rien pu être éviter. Cependant, celle-ci a tout de même engendré bien des conséquences, auxquelles viennent bien des responsabilités. Le jour de votre séparation était le jour où pour la toute première fois, tu as eu le choix de mener ta vie dans le sens que tu voulais. Mais selon moi, ce seul moment était aussi celui où ces mêmes responsabilités aurait dû t'incomber. Tu aurais dû rester avec lui. Après tout les efforts, les souffrances qu'il a lui aussi traversé pour te sortir de là, cela aurait été la moindre des choses. Aussi, penses-tu réellement qu'il aurait voulu ton départ? N'as-tu pas réalisé qu'il ne t'aurait fallu qu'une seule parole pour que les conséquences de ces erreurs n'aient jamais euent lieu?

En effet, jamais Kazuki n'avait voulu le départ de la neko. Seule son obligation à la tenir au-delà du danger lui avait forcé à le faire. Cependant, même en le faisant, cela n'avait mené à rien, puisque la vie de rue qu'elle avait eu l'avait quand même poussé à faire ce pourquoi il aurait voulu la protéger. Et dans tous cela, Ayame semblait s'y retrouvé aussi bien qu'une bibliothéquaire dans un rayon.

-Tu as souffert je te l'accorde. Mais la peur ne devrait jamais réussir à prendre le dessus sur le bon sens. Ce que t'a fais subir Masaomi n'est encore rien, comparé à ce que j'ai traversé pour me retrouvé ici. J'avais le pouvoir, la richesse, et un avenir, et j'ai tout jeté en l'air pour sauver la vie d'une petite neko qui pense que parce qu'elle a passé deux semaines à se faire persécuté, elle ne s'en remettra jamais. Tu sais quoi? J'ai beau avoir été recueilli par son père, devenir une bonne ici exige bien plus que des diplômes ou des muscles. Et pourtant, même après tout cela, jamais, je n'ai blâmé Kazuki, ni même toi, et encore moins son père, ou je ne me suis attristé sur mon sort. Après tout, si le père de Kazuki n'avait jamais existé, alors, ni toi ni moi n'aurions connu Kazuki. Tu serais resté dans la fourrière, à attendre qu'un maître, sûrement bien pire, ou qui sait meilleur viennent t'acheter, tandis que moi...eh bien...je ne me serais jamais rendu compte de ce qui se passait autour de moi et serait rester une petite sotte bercée par le pouvoir des sa famille scrupuleuse.

Elle avait presque fini, après avoir raconté sommairement sa propre histoire, sa déchéance. Elle avait encore gardé le sourir et son attitude sereine durant la plupart de la discussion.

-Et pour terminer. Encore une fois, tu as raisons, la raison pour laquelle tu ne déteste pas Kazuki est parce que tu connais celui-ci et que tu sais qu'il ne voudrait jamais te faire grand mal. Et c'est précisément la même chose que j'attend de toi. Que tout comme j'essai de te connaître et te comprendre, tu en fasse de même. Maintenant que Masa a passé le point de non-retour, je ne veux pas rester avec lui alors qu'il est dans cet état. Cela veut donc dire que je n'ai qu'ici comme refuge.

Elle sembla triste, ou plutôt mélancolique, l'espace d'un instant. Elle aussi, gardait sa part de ténèbres en elle, mais ceux-ci étaient là pour une tout autre raison. Elle s'approcha de la neko, et lui posa ses deux mains sur les épaules.

-Si je t'ai sauvé...si j'ai renoncé à mon statut tout comme à ma fierté, c'est tout simplement pour réaliser un rêve. Et ce rêve...eh bien...c'est d'un jour pouvoir revoir mon frère et Kazuki se revoir avec le sourir. En ce moment, mon frère est aveuglé par la haine et la vengeance, tout comme mon maître à un moment, mais c'est loin d'être une mauvaise personne. Et c'est pour cela que je t'ai tiré de là, parce que pour moi, quoique tu en dises, tu est le meilleur espoir que j'ai de pouvoir les réunir un jour.Alors c'est pour cela que je suis ici, et que j'essai de te convaincre à me faire confiance, ne serait-ce qu'un peu.

liberté

"Je ne voulais pas l'empêcher de partir ! Je mentirais en disant que j'ai fait ça pour respecter sa décision de partir car la seule raison qui m'a empêchée de dire quoi que ce soit, ce jour là, était que je ne voulais pas rester avec lui à ce moment là. J'avais peur, j'étais en colère, j'étais complètement perdue alors non je ne pouvais pas dire quoi que ce soit. Oui ma réaction est égoïste quand on sait qu'il est venu me chercher mais saches que je ne l'ai jamais été et que cette fois-là j'ai décidé pour une fois de me préoccuper que de moi et de ce que je voulais vraiment sans faire attention aux conséquences."

"Ce que tu viens de souligner on appelle ça l'individualité. Sur tous les êtres vivants existants personne ne peut vivre un même évènement et ressentir exactement la même chose. Peut être que tu as connu toi aussi un moment dur dans ta vie mais ce que m'as fait subir ton frère est le plus dur que j'ai dû affronter en vingt années de vie. Je suis d'accord sur le fait qu'en tant que néko j'ai eu beaucoup de chance de réussir à être épargnée par la cruauté humaine toutes ces années mais il n'empêche que ce traumatisme reste le pire de ma vie et que donc dans ce genre de moment, fuir peut être qualifiée comme une réaction quasiment normale. J'étais morte de peur et, quand ça arrive, rien ne peut prendre le dessus. Quand la peur est trop grande les personnes changent. Elles deviennent égoïstes, lâches, figées et j'en passe. Alors maintenant arrêtes de me reprocher d'avoir pris cette décision car pour moi il ne s’agit en rien d'une erreur."

"Ce "rêve" ne se réalisera pas... Jamais..."

"C'est ce que tu veux aussi ?... C'est pour ça que je suis ici ? Que tu m'as demandé de revenir ?"

"Non... Je ne veux pas... Je refuse. Je ne serai pas le moyen pour que ce "rêve" se réalise !"

La bonne ne fit rien de ces commentaires. Dans son esprit, c'était encore et toujours la neko la fautive. Il la laissa déblater pour tenter ce se justifié, sans qu'elle ne trouve une seul excuse valable. Oui, c'était la réaction la plus facile et la plus normale, cependant, c'était bien loin d'être la bonne.

Cependant, elle admit que ce qu'elle avait vécu avait été une véritable épreuve pour elle, et que ce genre de chose était différente pour tous. Elle n'avait pas été dorlotté, mais elle n'avait pas non-plus été torturé pendant des jours. Et pourtant, cela ne l'empêchait de se sentir elle-aussi irrité à son égard, à force de se rendre compte de l'immaturité de l'hybride.

Même Kazuki n'aurait pu savoir ce qu'Ayame allait dire. Et s'il avait été au courant, il aurait tout fait pour l'empêcher de prononcer ses mots. Aussi dévastatrice qu'une bombe atomique, la neko s'enflamma et riposta de toutes ses forces contre la phrase qu'elle avait prononcé. Cette fois, Kazuki ne put resté absent, sentant les yeux de la neko sur lui, lui perçant le coeur des soupçons qu'elle avait sur les raisons de son retour. La servante ne se laissa plus attaqué sans défense, se levant, presque enragé par ses propos, elle ajouta.

-Comment oses-tu espèce de sale pu.........

Elle ne pu terminé sa phrase que la main de Kazuki vint claquer contre sa joue, d'une force assez massive pour lui faire perdre l'équilibre. Elle resta silencieuse. Kazuki ne semblait pas encore colère, mais son imposance montrait un signe autoritaire.

-Ça suffit Ayame. S'il te plait...laisse-nous.

La jeune fille s'executa, s'excusant d'un simple signe de tête et partant une légère goutte tombant de sa personne alors qu'elle retournait dans le manoir. Retournant vers la neko, Kazuki reprit sa place, son expression ayant repris un semblant de paix. Malgré cela, lui aussi, pour bien des raisons, avaient envie de se tout laisser sortir. Mais toutes ses envies furent stoppés par un dégoût, envers lui-même, et envers la nature humaine d'être l'origine de haines et de colères.

-Je suis désolé...elle est allé trop loin...moi également...

On lisait parfaitement sur son visage un air désolé, peut-être même résigné.

-Je t'ai invité à revenir ici avec moi non pas pour t'utiliser en quoi que ce soit, mais simplement parce que je le voulais. Je ne suis pas d'humeur rancunière, mais je trouve cruel de ta part de croire que j'aurais pu te faire venir pour ça, en particulié sous ces diverses circonstances.

En effet, comment aurait-il pu la vouloir ici, alors qu'il avait été la cause de sa souffrance. Après ce qu'il avait fait, jamais, il n'aurait voulu l'exposer à cela.

-Je comprend aussi que la simple idée de penser à Masaomi te terrifie. Cependant, malgré tous ce qu'il a fait, je veux tout même un jour pouvoir le revoir, et que nous puissions tous les deux nous serrer la main. En ces trois ans, j'ai eu bien du temps pour réfléchir à tout cela. Je suis fatigué de cette histoire, de ces conflits et une chose est certaine, je refuse que la peur ou la haine gouverne ma vie, et encore moins la tienne. La simple idée de te voir ruminer des idées de vengeances, ou même que cette même peur finisse par te consummer m'horrifie. Je ne veux pas te voir marché dans mes pas. Et c'est pour cela que je dois mettre fin à cette chaîne malsaine avant que celle-ci ne finisse par te causer plus de tort qu'elle en a déjà fait.Rien ne presse, mais viendra un jour où je devrais lui faire face, et ce jour là, je veux pouvoir arranger les choses.

Il s'approcha d'elle, et délicatement, la serrant contre lui, qu'elle l'accepte ou non.Son visage exprimait la douceur, ses yeux ne montrant que chaleur et bonté.

-Par contre, jamais, je ne te forcerai à faire quoi que ce soit contre ton gré. J'ai déjà causé assez de souffrances, je n'en désire pas plus. Mais j'aimerais aussi que tu me comprenne un peu. Durant toute ma vie, je n'ai jamais réussi à me défendre, à me débarasser des problèmes qui hantaient ma vie, alors pour une fois que je vois une lueur d'espoir, un moyen de m'aider tout en aidant ceux que j'apprécie, je tient à saisir cette chance. Je veux faire cela, autant pour Ayame que pour Masa, pour moi et pour toi.

Dit-il, un peu gêné par sa phrase, et l'étreinte qu'il lui faisait. Cela devait faire trois ans qu'il n'avait pas fait cela, et il se sentait plutôt embarassé par tous cela, son corps tremblant nerveusement.

-Ne t'en fais pas. Je sais que le chemin ne sera pas facile, mais je ferais tout ce qui est mon pouvoir pour que tu n'ait plus à avoir peur de quoi que ce soit.

"C'est plutôt optimiste comme but dans la vie. "Ne plus avoir peur de quoi que ce soit", c'est presque impossible à imaginer. Mais avec du temps, petit à petit certaines peurs deviennent plus facilement contrôlable que d'autres. On verra bien si ça marche avec moi."

"Merci... Je suis désolée pour ce que je t'ai dit tout à l'heure. Ce qu'elle a dit m'a fait paniqué et aussi fait devenir un peu parano sur le coup. Saches que tu fais partie des rares humains en lesquels j'ai complètement confiance mais quelquefois quand certains sujets sont abordés il m'arrive de l'oublier et il suffit juste de me le rappeler pour les soupçons s'en aillent aussi vite qu'il sont arrivés."

"Elle a dit que mon départ avait eu des conséquences en ce qui te concerne. Elle parlait de quoi exactement ?"

Le pauvre jeune homme râlait tout seul dans sa tête, ayant du mal à garder le contrôle de lui-même alors qu'il avait de son plein gré exprimé ce geste. Mais bon,selon ses souvenirs, cela avait souvent été le meilleur moyen de soulagé la neko de quelque mal que ce soit. Il trouva dommage que cela ne suffise pas à la guérir de la peur de Masaomi. De toute manière, pour l'instant, cela semblait être suffisant, l'hybride reprenant lentement son calme.

Elle parla enfin, soulageant la conscience du garçon, celui-ci ne ratant pas une seule de ses paroles. Il le reconnaissait, c'était une chose presque dérisoire à laquelle il s'attaquait. Cependant, ces trois dernières années lui avaient donné à réfléchir sur la question, et lui avait donné la détermination qu'il avait à vouloir remettre l'ordre dans le chaos qu'il avait causé. Secrètement, lui aussi, pensait que peut-être la neko aurait-elle un rôle à jouer dans tout cela. Après tout, c'était en partie grâce à elle, si il avait changé, ne serait-ce qu'un peu. Il avait en en quelques sortes, une deuxième chance, et c'est pour cela qu'il souhaitait en faire de même pour son meilleur ami.

-Il faut viser haut quand on veux aller loin. De toute manière, c'est bien toi qui m'a montré à voir les choses de façons enthousiastes.

Dit-il, se rappelant le nombre de fois où elle avait critiqué sa nonchalance face aux diverses situations qu'ils avaient vécu. Elle s'excusa ensuite pour la remarque qu'il n'apprécia pas spécialement, acceuillant cette déclaration avec une certaine gêne. C'était bien la première fois qu'il l'entendait dire quelque chose comme ça à son sujet. C'était flatteur, mais dans cette situation, c'était déjà beaucoup pour lui à tolérer.

Sa dernière phrase vint complètement changer l'ambiance de la discussion, Kazuki évitant de la regarder dans les yeux après cela. Cette simple question fit revenir en lui un sentiment d'angoisse, accompagné de tous les sentiments négatifs qui le rongeait jusqu'à un certain point.

-Bah, une simple déprime. C'est simplement Ayame qui exagère.

Dit-il, esquissant un sourire, tentant de le garder aussi sincère que possible. Seulement, cela, additionné à la neko contre lui était de trop. D'un seul coup, il lâcha la neko, simplement pour se placer dos à elle, et reprendre son étreinte, immobilisant ses bras en l'entourant des siens. Heureusement qu'elle ne voyait pas derrière elle, car elle ne serait pas rassuré en voyant une expression typique de Kazuki resurgir. Dans un tel situation, cela avait été sa seule solution pour pouvoir continuer de parler dans cette position sans pour autant avoir sa gêne habituel. C'était toujours et uniquement lorsqu'il avait ce sentiment de contrôle, aussi léger soit-il car ses bras n'appliquait pas grandes force sur l'hybride, qu'il pouvait supporter le contact féminin. Lentement, ses lèvres s'approchèrent de son oreille, avant de chuchoter.

-En parlant d'elle. Je ne t'obligerai pas à t'excuser mais, je tient quand même à te dire que de cracher sur le rêve d'une personne, était bien ce que tu pouvais lui faire de plus cruel. Tu ne le sais peut-être pas, mais si elle te parle de responsabilité, c'est précisément parce qu'elle se sent elle-même responsable de ce qui est arrivé. Et c'est attristant pour moi de la voir comme ça, étant donné que c'est la seule de nous trois qui est resté la même malgré tout.Si l'envie te tente, elle est sûrement en train de prendre un bain. C'est une habitude à elle lorsqu'il lui arrive ce genre de chose. En attendant, je te laisse, j'ai des occupations qui m'attendent. Je reviens vous voir dés que j'aurai terminé.

Ajouta-t'il,la lachant puis la saluant, l'air plus malicieux que jamais, la saluant du revers de la main tandis qu'il retournait vers le manoir. Il n'avait pas employé ce pronom pour rien, et espérait qu'elle ferait au moins l'effort d'aller la voir.

*Finalement ça aurait peut être était mieux si on ne s'était pas croisé hier...*

*Remarque elle ne doit plus y être maintenant.*

*Si j'avais su j'aurais attendu plus longtemps*

Laissant la neko derrière lui, il marcha vers l'ascenseur, une expression presque sombre sur le visage, allant vers l'ascenseur centrale, y entrant pour se diriger vers ses quelques obligations. Rien ne semblait donner signe de ce qui se passait dans ce manoir, et Kazuki était le premier à en être soulagé. Enfin arrivé à l'étage sous-terrain, il se promena dans devant quelques portes, avant d'ouvrir l'une d'elle, se plongeant alors dans ses propres projets.

*Hum, je me demande ce que tu fais...et surtout où tu est*

Se murmura-t'il en tête, préférant ne pas penser à sa première question, s'imaginant des choses qui ne devraient jamais avoir lieu. Mais bon, après tout les efforts qui semblaient être faits pour essayer de lui causer du tort, il trouvait impoli de ne pas en faire autant dans le but de freiner leur avancé. De toute manière, même si il le trouvait, il y avait peu de chances pour que même un d'entre eux arrive entier dans le manoir.

Après quelques temps, il remonta à la surface, s'étirant après ces quelques moments de travaux. Il alla dans la chambre de la neko, se rendant compte qu'elle n'y était pas, et devina alors très bien où elle devait se trouver, ne la voyant pas aux endroits où elle avait l'habitude d'aller à part un. Haussant les épaules, il retourna à sa chambre.

*Je sens que des jours mouvementés sont à venir*

Pendant ce temps, la deuxième rencontre entre les deux jeunes femmes se continua. La servante semblait calme, ses cheveux blond s'illuminant au contact de l'eau, sa peau blanche immaculée et ses formes voluptueuses formant les principaux et derniers symboles qu'elle avait été élevé dans l'opulence. Ses yeux bleux par contre, semblait encore humide, signe qu'elle s'était un peu laissé allé après la dernière scène. Elle garda cependant un air serein, regardant la neko avec une certaine forme d'appréhension.

-Je tient à m'excuser du comportement que j'ai eu. C'était indigne de moi et de mon rang de montrer un tel irrespect.

Dit-il cérémonieusement, comme elle avait été formé à le faire il y a quelques temps de cela.Elle préfèra ne pas revenir sur la dernière discussion, ne voulant pas voir son seul endroit de paix devenir un champ de bataille.

-Pour ce faire, si il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour me faire pardonner, soyez libre de me le demander Zakuro-san.

Ses yeux semblait presque percer, tellement elle semblait déterminé en disant cette phrase. Ce n'était pas personnellement pour elle, mais surtout car elle avait mit Kazuki dans un tel état qu'elle s'en voulait. Elle avait fait de tels efforts pour l'aider à faciliter l'acceuil de la neko au manoir, mais au final, sa réaction avait sûrement détruit le moindre espoirs que ça ait été un succès.

[Oublies pas d'aller te faire recenser si tu veux pas que ton compte soit supprimé =)]

*L'eau contre le feu.*

"Ton rang... Malgré toute ton histoire il y a une chose que je ne peux pas comprendre c'est pourquoi est-ce que tu as accepté de devenir la domestique de quelqu'un ?"

"Je m'excuse de ce que j'ai dit sur ton "rêve"... Mais par contre, je refuse catégoriquement d'être mêlé à ce plan. Que ce soit pour toi ou pour Kazuki je ne veux pas en faire partie !"

» en a marre ( pv:kazuki)
» De retour ici o.o [Pv]
» De retour ! \o/