Un retour après trois ans d'absence [pv: Kazuki]

Le jeune femme s'amusa presque de voir la neko restait aussi entêtté. Elle comprenait que l'hybride avait ses raisons, mais de là à encore faire une mine presque boudeuse, c'était vraiment exagéré. Pour être franche, c'était bien la première fois qu'elle avait affaire à une neko, et elle se demandait même si ce n'était pas dans leur gênes d'êtres aussi provocable. Ces pensées s'effacèrent tout de suite, trouvant plutôt malpoli d'attribuer ses traits de caractère au simple fait qu'elle soit une neko. Si cela était vraiment un facteur, les scientifiques les auraient rendus dociles dés le début.

Puis, après quelques moments de silence, elle lui posa une question, qui fit eveiller chez la domestique les évènements de ces trois dernières années. Elle soupira, un léger sourir sur les lèvres, accotant sa tête contre la paroie rocheuse pour admirer le plafond lustré éclairant la pièce.

-Ce n'est pas comme si je serais devenu la domestique de n'importe qui. Mais c'était la seul façon que je pouvais être prêt de ce quelqu'un...

Commenca-t'elle, ne semblant même pas un peu mélancolique, et ne regrettant pas son sort le moins du monde.

-Tu connais Kazuki. Aussi anti-social qu'il est, même si c'était moi, il aurait tout de suite fermé la porte et m'aurait dit de partir. Il faut toujours qu'il s'impose des chatîments à lui-même, alors que tout ce que ça fait c'est de le torturer tout seul. Il n'a jamais compris que tous les trois, Masa, lui et moi, avons notre part de responsabilité dans tout ce qui est arrivé.

Pendant un instant, elle revenu dans la tristesse, qui s'éclipsa immédiatement derrière son sourir.

-Donc, il fallait bien que je trouve un moyen de passer outre ca. J'ai donc discuté avec son père, puisque c'est chez lui, que je me suis retrouvé logé. Il m'a promis que je pourrais venir ici, mais que la seule façon d'y arriver était de descendre au rang de domestique. Après tout, c'était bien une des seules personnes qui refuseraient une centaine de domestique et en prendrait un seul à contre-coeur. Biensûr, il aurait pu lui forcer la main de la même façon pour m'héberger sans ça, mais c'était le prix à payer pour utiliser ses domestiques dans un assaut et venir te sauver. Et évite de lui raconter ça. Il a ses doutes, mais je n'ai pas envie de le voir faire la gueule.

Dit-elle avec un certain amusement.

- Mais bon, c'était évident qu'il y avait plus que ça. À cause de sa réputation, il se refusait de m'envoyer sans avoir été entraîné pour remplir ce rôle. Je suis pose qu'en le connaissant, tu peux t'imaginer à quoi ça à ressemblé? Mais passons ce détail. Bref, il dit que c'est pour me donner les compétences, mais en fait, c'était surtout sa petite vengeance pour ce qui est arrivé. C'est précisément parce que je le comprenais que j'ai accepter de traverser tout cela. Et voilà que je me torture moi-même. Ah, je ressemble plus à cet ahuri que je le pensais.

Dit-elle, un peu découragé de se rendre compte que son attitude correspondait au même types d'action que Kazuki. Écoutant les excuses de la neko, elle sembla presque soulagé, comblé de joie d'au moins voir cette preuve de regret. Un doux sourir sur le visage, elle ajouta.

-Il n'y a pas de plan.J'ai juste l'impression que nous aurons tous un rôle à jouer, va savoir lequel est le tien. Et surtout, ne t'en fait pas, tu seras ici, il ne t'arriveras rien, je te protégerai, tout comme je protège Kazuki, c'est pour cette raison que je suis ici après tout.

[Désolée du retard mais j'ai pas mal de boulot en ce moment...]

"Je n'ai pas besoin d'être protégée. On m'a toujours appris à le faire seule !"

*Si la situation était restée la même qu'il y a trois ans, Nova aurait pris le contrôle de mon corps et aurait sauté à la gorge d'Ayamé dès qu'elle aurait croisé son regard. Ca aurait été marrant.*

Elle n'eu qu'un léger sourire amusé, sentant encore très bien la femme devant ses yeux bouillir, seulement de quoi, elle ne saurait le préciser. C'était vrai, elle avait traversé l'enfer, du moins, du point de vue d'une personne normale. Elle n'avait aucune intention de causer un quelconque incident, étant cependant préparé à toute éventualité au cas où. Malgré tout, elle restait sereine, tentant de comprendre le point de vue de la neko, ce qui lui semblait de plus en plus difficile, au fur et à mesure qu'elle la trouvait immature.

-Tant de naïveté...

Finalement, alors qu'elle tentait de la rassurer, et de lui proposer une quelconque aide, elle rejetait le tout violement, ne daignant même pas considérer l'offre. À cette réponse, le sourire de la bonne devenue pour le moins méprisant, ses yeux exprimant clairement une forme de tension, presque comme si elle essayait de la transpercer de son simple regard. Encore une fois, elle avait ouvert une boîte qu'il n'aurait jamais fallu ouvrir.

-Ah oui? Alors je suis pose que ça a du t'être très utile, si tu t'est laissé capturé par mon frère si facilement. Encore plus si tu as laissé Kazuki être blessé.

Dit-elle, d'un ton sarcastique.Pour cela, c'était un point qu'elle lui reprochait beaucoup. En effet, elle osait se vanter de pouvoir se défendre, alors qu'en fait, c'est son manque d'expérience dans ce domaine qui avait été une des causes de cette évènements majeur.

-De toute manière, tant que je suis là, personne ne lui fera du mal, et si c'est son intention que je te protège, je compte bien le faire. Tu n'imagine pas ce que ça a été de le défendre la première année, alors qu'il se pavanait comme la cible la plus évidente du monde. Un peu plus et j'aurais été la seule de nous deux qui aurait voulu qu'il survive... Mais bon, je suis pose que tu sais à quel point est-ce que sa vie compte pour lui...

Cette fois, elle devenut noir, comme si un simple détail, qui lui était sortit de la tête, venait de refaire surface, et lui envoyé, pendant un court instant, une haine comparable à celle qu'éprouvait la neko à son égard.

-...Puisque toi-même, tu as déjà essayé de le tuer...

"Tu as toujours vécu dans la richesse et dans une certaine sécurité de vie. Moi à cause de ma race et de la mentalité des hommes, j'ai dû, dès mon plus jeune âge, apprendre à me défendre et à me méfier de tout le monde. Je n'ai aucune confiance en toi et je ne compte donc absolument pas laisser ma sécurité entre tes mains !"

"En ce qui concerne ton frère, si Kazuki m'avait averti beaucoup plus tôt qu'un malade cherchait à se venger, j'aurais déjà pu mieux me préparer et ne pas être prise par surprise en revenant juste d'une journée tranquille avec Kazuki. Pour ce qui est des blessures qu'a subit Kazuki je n'y été absolument pour rien puisque c'est au moment où ton frère a attaqué qu'il s'est mit devant moi pour me protéger des éclats de verre et de murs des diverses explosions. Et c'est justement pour ça que je ne veux plus qu'il me protége de cette manière."

"Comme je te l'ai dit je me suis toujours méfiée des humains. Après que Kazuki m'ait sorti de l'animalerie, il a agit de manière à me méfier encore plus de lui. Ca ne s'est pas amélioré avec les quelques jours qui ont suivi et No... Je me suis défendue avec un couteau que j'avais sous la main dans la cuisine."

-Ce n'est pas un malade!!!

Hurla-t'elle, se levant, encore bouillonnante. Se rendant compte de son action, il se rassit à sa place, reprenant lentement son calme. Cette insulte envers son frère semblait avoir prit le dessus sur elle. Honnêtement, n'avoir pas eu ses responsabilités sur elle, et surtout Kazuki, et lui aurait sûrement sauté au cou.

-Je te prit te m'excuser pour ceci.

Dit-elle, comprenant bien qu'elle avait le droit de l'appeler ainsi après ce qui était arrivé. Mais elle-même, ne supportait pas d'avoir à entendre ce genre de parole.

-Je ne te demande pas ta confiance, et ne te force même pas à m'accepter. Après tout, je ne pourrais pas tout le temps te surveiller non-plus. Cependant, au cas où tu n'arriverais pas à te sortir d'un problème, je serais là pour t'en sortir. Et aussi, la seule chose qui a empêché Kazuki de mourir a été son gilet par-balle. Lui, as toujours été prêt à toutes les éventualités. Si il ne t'avait pas protégé, tu peux être sûr que tu n'aurais pas revu la lumière du jour, et aussi, que tu l'aurais forcé lui et Masa à s’entre-tuer. Alors s'il te plait, évite de le rejeter s'il te protège, car c'est grâce à cela si tu est encore en vie, et que tu peux encore le revoir. Si jamais tu était réellement morte ce jour là, que pense-tu qu'il lui serait arrivé?

Elle reprit finalement son état de paix, mais semblant encore une fois légèrement triste. Elle posa sa tête sur la roche, admirant le ciel étoilé à travers les carreau de vitre du plafond, haussant les épaules.

-Et dit-moi, en quoi est-ce que cette richesse et cette sécurité on aidé à quoi que ce soit?Penses-tu réellement que simplement parce que Kazuki était riche, que sa vie a été un paradis? Biensûr que non. Il en va de même pour moi. Même avec toute la richesse, toute cette sécurité, je n'ai pas pu empêcher les deux personnes que j'apprécie le plus de se séparer de cette manière.

Finalement, elle se leva, replaçant sa serviette sur elle, un doux sourire sur le visage.

-Merci de m'avoir écouté sans me sauter au visage. Et aussi, je comprend ta méfiance, et aussi le fait que tu te sois défendu contre sa nature euh...intéressante. Cependant, comprend aussi que lui, ne s'est jamais méfié de toi, et t'as toujours autant apprécié, et ce peut importe à quel point tu as pu le mettre en danger.

Sur ce, elle se leva, marchant vers les vestiaires pour se changer, et repartit à ses occupations.

"Désolée mais je ne m'excuserai pas pour quelque chose que je pense."

*Normal qu'il ne soit jamais méfié, il était bien trop content quand Nova prenait le dessus sur moi. D'ailleurs il devait certainement n'attendre que ça et s'occuper donc du mieux qu'il pouvait avec moi du coup.*

(HRP: Je te prit de m'excuser= C'est elle qui s'excuse)

Lentement, la bonne remit son uniforme douteux, comme si de rien n'était, repensant à la discussion avec une amère mélancolie. Finissant de mettre ses talons, elle allait partir, remarquant un panier de rangement qui avait été utilisé. Rien qu'à ce petit détail, elle eu un doux sourire, sortant avec un balai pour faire un peu de ménage.

Pendant ce temps,alors que la neko semblait perdu dans ses pensés, une ombre,présente depuis un bon moment, sembla se rapprocher subtilement. Quelques secondes après on pu apercevoir quelques cheveux d'un bleu cristallin passer par dessus son épaule, des lèvres s'approchant de son oreille pour chuchoter un petit.

-BOO!

Kazuki ne prit même pas le temps de vérifier sa réaction que immédiatement, il passa dans l'eau, une serviette entourant sa taille, un sourir, plus amusé que jamais. Tassant un peu les cheveux de son visage, il la regarda, soupirant quelque peu après la discussion qui venait d'avoir lieu.

-Ah, c'est navrant. Je vous laisse en tête à tête pendant un bon bout de temps et on dirait que le progrès n'est pas encore là. J'ai même eu le temps de me laver des pieds à la tête pendant que vous vous disputiez. Un peu plus, et j'aurais cru devoir venir faire l'arbitre.Au moins j'aurais essayé.Et surtout, ne prend pas au sérieux ce qu'elle dit sur moi, elle a souvent tendance à dramatiser.

Dit-il, haussant les épaules, plutôt déçu dans ce nouvel échec de tenté d'au moins rapprocher les deux filles. Mais bon, cela n'aurait pas suffit à le décourager. Aussi se rappela-t'il les dernières paroles de cet échange, préférant ne pas alarmer la neko.

-Et aussi, encore une fois, je suis désolé de devoir t'imposer cela mais si on veux pouvoir vivre dans cette maison, il faudra bien que ça se calme un jour. Et je suis bien prêt à employer tous les moyens nécessaire pour ça.

Ajouta-t'il, un regard défiant sur le visage.

"Tu n'aurais pas été obligé d'intervenir. On aurait très bien pu s'expliquer toutes seules sans ton aide si on avait dû en venir aux mains."

"N'espères pas un changement radical au niveau de notre relation à toutes les deux parce que je peux déjà te dire que ça n'arrivera pas."

"Je ne lui fais pas confiance, ses manières m'énervent car je ne vois en ça que le travail de ton père et encore une fois, bien qu'elle ne m'ait rien fait, elle reste la soeur de ton ancien meilleur ami qui a essayé de te tuer et m'a gardé captive assez longtemps pour que je m'en souvienne. Alors je veux bien continuer à faire des efforts mais ne t'attends pas à ce qu'un grand changement se fasse d'ici les prochains jours car il faudra bien plus q'une après midi."

"Désolée si je t'ai parru agressive c'était pas voulu."

Il fut amusé de plus belle du petit saut de l'hybride, sa petite plaisanterie ayant eu son effet. De toute manière, resté absent aurait été bien trop ennuyeux à son goût.La neko lui expliquant qu'elles auraient très bien pu s'en sortir toutes seules, il préféra ne pas donner son véritable avis sur ce point. Peut importe comment il le voyait, si cela en était venu au physique, cela aurait mal fini, et plus particulièrement pour la neko.

-Crois-moi, les choses n'aurait pas été à ton avantage si cela avait été le cas.

Bien sûr, son ton l'irritait quelque peu, bien que compréhensible après la discussion qui avait eu lieu.Encore une fois, elle présentait l'évidence qu'un changement de comportement entre elle et la bonne ne risquait pas de venir si vite. Il était un peu désolé de cela, mais c'était plut fort que lui, il était impatient, et cela se voyait par ses stratagèmes pour au moins essayé de faire connaître les deux jeunes filles l'une à l'autre.

Aussi exprima-t'elle sa propre irritation à son égard. Cependant, malgré que la majeure partie de son discours n'avait rien d'encourageant, une seule partie de celui-ci suffit à lui faire chaud au coeur. Il approcha sa main et lui tapota la tête.

-Ne t'en fais pas, je comprend. Le fait que tu veuille faire des efforts est déjà bien suffisant pour aujourd'hui. Par contre, ses manières ne viennent en rien de mon père. Elle a simplement été élevé dans une autre classe sociale, de la même que je l'ai été. Cela n'a aucun rapport avec notre façon d'être, mais être posé, calme et poli son des choses auxquelles nous avons été formé dés notre enfance. Au fond, si elle n'avait pas ce genre de responsabilités, son comportement serait celui de n'importe quelle fille de mon âge...de plus...

Son regard devint malicieux, plongeant dans celui de la neko. Il n'était pas sûr si c'était une bonne idée d'aller sur ce terrain là, mais son désir et sa curiosité dépassait toute logique.

-Serais-tu réellement d'avis qu'elle laisse tombé ces manières. Cela te permettrait de voir comment elle est hors de son devoir de servante. Cependant, je doute qu'à l'heure actuelle, tu apprécie qu'elle te montre des familiarités, avec toi, tout comme moi. Après tout, c'est quand même une personne que j'ai connu depuis l'enfance, et je suis aussi proche d'elle que je l'était avec Masa avant cet incident.

Il s'approcha d'elle ses lèvres s'approchant encore de son oreille, lui chuchotant doucement, histoire de faire un peu monter la sauce.

-La laisserais-tu réellement s'en permettre avec moi?Lui donnerais-tu réellement la liberté d'agir à sa guise et de se rapprocher en brisant cette relation professionnelle. Honnêtement, je me le demande.

oui

"De quel droit pourrai-je me mêler d'une relation amicale entre deux amis d'enfance. Après tout c'est vrai que vous vous connaissez depuis très longtemps. Et la manière dont elle te décrit et t'idolatre le montre bien assez."

"Mais cette question me rend également curieuse. Comment toi, réagirais-tu si tu me voyais un jour très proche d'un homme qu'il soit néko ou humain ? Resterais-tu vraiment à l'écart ? Je me le demande puisque j'ai souvent eu l'occasion de voir ta réaction quand je te parlais d'Eichi, ou encore dernièrement de Junichi, et ce n'était pas vraiment de l'indifférence qu'on pouvait voir dans tes expressions."

"D'ailleurs ces réactions me font croire que tu réagirais un peu plus si je me retrouvais avec un néko plutôt qu'avec un humain, mais à toi de me dire si je me trompe."

En effet, il ne s'en était pas rendu compte tout de suite, mais toucher la tête de la neko était presque devenu un réflexe depuis qu'ils s'étaient connu. Au moins, elle semblait avoir compris que son attitude n'avait été qu'une question d'éducation. Quant à lui, son caractère naturel ne se manifestait que lorsque c'était nécessaire. Mais puisqu'il vivait seul ou presque, il n'avait nul besoin de prendre ce masque de sophistication pour communiquer.

Aussi, après sa petite attaque psychologique, il s'attendait à voir la neko quelque peu tourmentée. Cela avait toujours été un de ses passe-temps favori de pouvoir provoquer et observer les réactions de la neko, en particulier quand il s'agissait d'émotion qu'elle avait horreur d'exprimé.

Seulement, rien de cela ne venu, ayant l'impression de se voir dans un miroir, la neko plutôt que de simplement se frustré ou s'énerver, comme elle l'aurait fait auparavant, passant à l'offensive. Non-seulement, elle le provoquait en parlant des deux derniers garçons à part lui avec qui elle avait été proche, mais en plus, elle lui prenait les poignet et le plaquait contre le rebord, le mettant en désavantage, autant au niveau physique qu'au niveau mental. Il tenta de détourner son regard du sien, surtout dans cette situation, les paroles de la neko chuchotées dans son oreille passant en lui comme un frisson, suivi d'une brûlure aussi chaude que l'enfer.

-Je dois avouer que tu t'est amélioré ces dernières années, tu as même appris à répliquer à mes propos avec un certain efficacité. Seulement, il me semble que tu as oublié un certain truc que je t'ai appris. Plus tu réussiras à me mettre dans l'embarras, et plus forte seront les conséquences si jamais je m'en sort.

Un doux sourire se dessina sur son visage, celui-ci étant toujours d'un rouge écrevisse.

-Normalement, tant que est est satisfaite, et que tu trouve ton bonheur, même si ce n'est pas avec moi, je ne peux que m'en réjouir. Après tout ce qui t'est arrivé, tu le mérite amplement...

À peine cette expression chaleureuse fut-elle là qu'elle disparu, aspiré par la malice qu'occupait depuis bien longtemps l'âme de Kazuki, le jeune homme se laissant glissé les deux jeunes gens se retrouvant à l'eau. D'un coup de pied, il les fit pivoter, la neko se retrouvant contre le bassin, leur rôle inversé à nouveaux alors qu'il tenait fermement ses mains au dessus de sa tête d'une seule main. Maintenant qu'il avait repris le contrôle, il pouvait penser clairement, en profitant pour regarder la neko, admirant son corps, ses formes, à quel point elle avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait aperçu d'aussi près. Son visage n'était maintenant qu'à quelques centimètres du sien.

-Mais peu importe à quel point est-ce que c'est juste. Il y a toujours une partie de moi qui ne supporte pas...qui est irrité de voir un autre gars avec toi. Ça me fait me demander si je ne suis pas suffisant pour assurer tes besoin et ton bonheur. Par contre, fais-moi confiance, un humain qui te touche m'enragera cent fois plus que si c'était un neko. Peu importe quel est l'autre choix, jamais, je ne prendrai le coté de l'humanité. Je ne t'en veux pas personnellement, mais je dois bien avouer que cela me tape sur les nerfs qu'après avoir fait tant de concessions et de sacrifices, en traçant une limite où je ne dois pas aller, que tu ait laissé de misérables inconnus passé outre cela...

En effet, il avait beaucoup plus de raisons d'haïr la race humaine que les nekos, son passé en témoignant amplement. Mais en ce moment précis, c'était bien une des première fois qu'il se sentait à ce point frustré. Le garçon n'en avait pas fini avec elle, loin de là, se débarasser de lui était bien plus difficile que faire partie la servante.

-Je suis pose que tu t'est bien amusé à mes dépends après tout ce que je viens de dire. Mais bon, après toutes ces vérités qui je suis pose, on dû te faire un grand bien, il est temps de prendre mon dû. Parce qu'en fin de compte, tu as raison, tout ce que j'ai avec Ayame, c'est une bête amitié et ce, depuis que nous sommes petit. Et bien-sûr, étant enfant, on a partagé bien des moment...à parlé, à rigoler....et à jouer à bien des jeux...

Il se sentait en feu. Sans même que la neko ne s'en rende compte, des barrières au sein de son esprit explosait les une après les autres, au fur et à mesure qu'il balançait des vérités, tout cela, allégeant ne serait-ce qu'un peu, son fardeau.

-...En effet, j'ai appris appris de mon père le jeu qui m'a toujours apporté le plus de plaisir et de satisfaction, qui m'as permis de m'éloigner de la dépression et m'a donné du réconfort.. Bien-sûr, j'ai dû me pratiquer sur bien des personnes...mais qui penses-tu as été la première, mon premier cobaye, ma première prisonnière, qui depuis ce jour m'idolâtre et est prête à assouvir mes moindres caprices, sans jamais me trahir?

Il le savait, il en avait trop dit. Cependant, après avoir donné la satisfaction à la neko de voir sa jalousie, c'est son esprit de compétition et de répartie qui n'avait pas supporté de voir ce crime impuni. Elle l'avait cherché, comme à bien des fois dans leur passé, et elle en avait gagné une vérité encore pire que ce qu'elle avait pu imaginer.

"Non je ne l'avais pas oublié mais c'est tellement amusant de voir le grand Kazuki Muto dans l'embarras que forcément on ne peut pas résister."

"Et qu'est-ce que tu veux que je te dise exactement ?"

"Tu m'en veux pour ce que j'ai fait et tu essayes donc de me le faire payer à travers Ayame. Et bien bravo, tu as réussi."

"J'ai fait une belle connerie il y a deux ans et maintenant dis moi qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Que je me donne à toi comme je me suis donnée à ces hommes ? Qu'en plus de ça, dès à présent, je t'appelle maître ? Comme je te l'ai dit hier, je te fais confiance parce que je sais que quand tu me parles tu ne fais même plus attention à mes origines. Je te fais confiance parce que malgré la part de mystère que tu gardes, tu as tout de même tout fait pour me protéger de ton passé même si celui-ci a finit par me rattraper. Je te fais confiance parce que, contrairement à ces "misérables inconnus", tu ne m'as pas concidéré comme un objet ou un animal, là juste pour être utile aux humains."

Étrangement, la façon dont elle le complimenta l'irrita deux fois plus. C'était une des points qui ne lui aurait certainement jamais manqué chez la neko, le sarcasme. Cela avait toujours été ce qui l'énervait de plus chez elle depuis qu'il l'avait rencontré, et surtout, car elle savait très bien les utilisés pour frapper là où ça fait mal.

Après sa déclaration, il savait très bien ce qui allait suivre. Non-seulement, cela risquait de jeter un froid, mais en plus, les chances d'un jour la voir bien s'entendre avec Ayame venait de chuter drastiquement. Et pourtant, peut importe à quel point il y était préparé, Kazuki fut percé par le choc que ça révélation avait eu sur la neko. Oui, le jeune homme les sentait arriver, les remords, la culpabilité, qui le rongeait à chaque fois qu'il blessait Zakuro. Celle-ci répliqua en lui demandant si il était satisfait du résultat. Honnêtement, il devait l'admettre, il l'était un peu. En effet, après s'être retrouvé à montré sa jalousie de cette façon, cette vengeance lui avait fait un plus grand bien, et lui avait permis de soulager un peu sa conscience.

Mais peu importait. Le peu qu'il avait réussit à alléger de son âme devenu immédiatement plus lourd à la suite des propos de la neko. Les larmes qu'elles avait aux yeux n'arrangeait en rien les remords qui le rongeaient.

-Je te le répète...je ne t'en veux pas. Ce que tu as fait là n'était que dans le but de survivre. J'aurais beaucoup plus de raison de t'en vouloir si tu était mortes de faim plutôt que de t'être vendu ainsi. Par contre, malgré cela, je ne peux m'empêcher de trouver cela irritant. Ma colère n'est en rien dirigé contre toi, simplement en l'impuissance de pouvoir changer quoi que ce soit. Tout comme toi, qui ne peux supporter Ayame après ce que Masa a fait, je ne peux me sentir que frustré que cet évènement soit arrivé. C'est immature...mais c'est la nature humaine...

En effet, c'était bien la nature humaine qui le poussait à rejeter ce qui était arrivé de toutes ses forces, peut importait à quel point cela avait été nécessaire. Pendant un instant, son autre main s'approcha, caressant doucement le ventre de la neko, mais à peine eut-il fait ce geste qu'il trembla, s'arrêtant dans la seconde, ses yeux semblant mortifié alors qu'il s'était rappelé quelque chose de désagréable. Le jeune honne fini par la lâcher, s'éloignant pour se préparer à sortir.

-Je suis désolé, je suis encore allez trop loin. Cependant, en ce qui concerne Ayame, je te prie de me croire, je sais que c'est difficile, mais cela n'est allé dans la direction que tu imagine. Nous n'étions que des enfants. J'ai découvert un coté de moi encore dissimulé, et sans même m'en rendre compte, j'en ai éveillé un autre en elle. Cela n'est demeuré qu'un jeu entre nous, rien de plus. Et cela a fait beaucoup pour moi. Sans elle, sans cette distraction, je pense que je ne serais même pas resté en vie assez longtemps pour connaître Masa, encore moins pour te connaître toi. En y pensant bien, tu lui dois beaucoup plus que tu ne le crois.

En effet, ayant été persécuté depuis son enfance, s'il n'avait pas eu ce pêché pour le contenter, il se serait certainement déjà laissé aller à la mort il y a bien des années. Mais il n'y avait pas seulement cela, il avait le point serré, se sentant mal, beaucoup d'autres frustrations se dessinant.

-J'ai beaucoup de respect pour elle et apprécie son soutient et son amitié jusqu'à un certain point. Elle est très importante pour moi mais c'est là que se dresse la limite. Si les circonstances n'étaient pas telles qu'elles sont, elle ne serais pas ici.Quant à toi, ne va plus jamais t'imaginer que j’essaierais de me venger en utilisant Ayame. C'est insultant envers elle, et non-seulement cela, mais ça voudrait dire que tu ne me considère pas mieux que Masa...

Dit-il, lui aussi sur les nerfs, mais pas seulement pour les raisons évidentes. En effet, le simple fait qu'elle insinue qu'il utilisait une autre personne pour lui faire du tort, ne faisait que le comparer à ce que son meilleur ami avait fait en la torturant pour le faire souffrir lui.

-Si tu veux vraiment tout savoir, son corps à toujours été ma propriété, bien que je n'en ai jamais profiter à part pour cette distraction, mais son coeur quand à lui, ne m'appartient pas, tout comme le mien, n'est point à elle, alors ne t'inquiète pas à ce sujet, il n'y a aucune chance que ça aille plus loin.

Il entra vers les vestiaire, perdant l'équilibre au passage pour tomber à genoux, le stress de tout cela ne lui faisant aucun bien. Se relevant, il prit un short, restant torse nu, la serviette sur ses cheveux encore mouillé et monta les escaliers pour se diriger vers sa chambre, se couchant sur le lit, tentant de se contrôler, ses tremblements cessant lentement.

*La cohabitation commence bien...*

¤ Ca t'apprendra de partir !! Et il me reste encore tout le gâteau à finir ¤

Kazuki regarda le plafond, la migraine commençant vraiment à prendre le dessus sur lui. Sa respiration s'accélerait. Honnêtement, il n'aurait jamais cru devoir penser cela, mais comparé à ce qui le stressait, il aurait bien préféré que ces souvenirs ténébreux proviennent du temps où il avait été un souffre-douleur. Non, cette fois, c'était plus récent, et cela le touchait beaucoup plus qu'autrefois.

Il s'approcha de la table de chevet et tira une clochette, la faisant sonné, le son retentissant clairement dans la bâtisse. Quelques secondes passèrent, et la porte de la chambre s'ouvrit, non celle de Kazuki, mais celle de la neko. La bonne entra, un regard déterminé sur le visage, un plateau dans une main.

-Zakuro-san...désolé de vous déranger...mais j'ai besoin que vous veniez avec moi.

Ajouta-t'elle, s'approchant d'elle et la prenant par le poignet, d'une poigne ferme, sa force ne semblant pas être proportionnel à son corps. Se dirigeant dans la chambre d'à coté, elle lui fit signe de resté silencieuse.

-Libre, à toi d'entrer quand tu veux. Mais pour l'instant, je te conseille de rester témoin. Ça le gênerait déjà si il savait que tu assiste à cela.

Ouvrant la porte, on pu voir Kazuki, tremblant de tout son être, en sueur, le visage crispé, tenant sa tête entre ses main. Le bonne se précipita, plaçant le plateau, contenant un verre d'eau et deux petites pilules dans un contenant. Le jeune homme, voyant la présence d'Ayame, se mit en position assise et engloutis presque le contenant, buvant ensuite le verre d'eau. Se recouchant, cela ne prit qu'une minute ou deux avant que ses tremblements cessent, et qu'il se calme. La bonne s'approcha, essuyant sa sueur avec un linge.

-Pourquoi faut-il toujours que vous vous torturiez à ce point. Vous avez déjà assez souffert comme ça. La médication fait des miracles, mais ce n'est pas une raison

-Si je pouvais oublier tout cela, je le ferais volontiers...au moins, si ça a un avantage, c'est que je ne risque pas d'aller trop loin.

-Peut-être, mais c'est quand même vous qui avez ouvert ce paquet, sachant fort bien que vous ne pourriez pas revenir en arrière en y découvrant son contenu. Non-seulement cela, mais le simple fait que vous gardiez cela profondément caché dans votre portable et que vous allez le revoir à l'occasion prouve que vous n'avez aucune volonté de vouloir oublier

-C'est pour ça que je ne voulais pas que tu vienne ici... je n'arrive pas à avoir mon intimité. Mais bon, tu as raison...je ne peux pas. Je n'en ai pas le droit, et c'est pour que je ne commette plus d'erreurs que je dois m'en rappeler, autant comme punition que comme moyen de rédemption.

-Si vous continuez comme cela, vous allez vous détruire. Et ça, ce sera la plus grande erreur, que vous puissiez faire. N'avez-vous pas prit la décision de vous tourner vers l'avenir, en particulier avec l'arrivée de Zakuro-san. Si vous n'êtes pas prêt à vous soulager de votre fardeau vous même, peut-être devrais-je prendre des mesures...

Lentement, elle embarqua sur le lit, par-dessus Kazuki. Étrangement, celui-ci ne réagit pas à son contact. Sa main approchait de son torse, quand il l'arrêta, repoussant la bonne, celle-ci revenant à son chevet, une expression aussi malicieuse que celle que Kazuki pouvait avoir.

-Pas ce soir, je ne suis pas d'humeur à jouer avec toi.

-Dit plutôt que ce n'est pas moi que tu attend.

-La ferme! Et ne te permet pas de familiarité avec moi, surtout pas maintenant! J'ai tiré un trait là-dessus il y a trois ans, et cela n'as pas changé.

-Alors que c'est la meilleure façon de passer l'éponge? Avoue-le, tu est simplement aussi lâche qu'avant, et tu as peur de faire une autre connerie, en faisant où en ne faisant rien. Ton indécision a toujours été ce qui t'as empêché d'aller de l'avant, et est la cause principale de tes pêchés. Je suis prêt à te servir, mais je ne veux pas servir le même mort-vivant que lorsque je t'ai revu!

-Ayame...s'il te plait...laisse-moi...

Dit-il, la rage s'emparant presque de lui. La bonne se leva, s'éxecutant. Rendu au cadre de porte là où se trouvait la neko, elle tourna la tête, ajoutant simplement.

-Réfléchis simplement à ce que tu peux gagner et perdre. Pour l'instant, tu as déjà réussit à récupérer une partie de ce que tu as perdus il y a trois ans. Mais si tu t'arrête là et que tu reste coincé dans cet à t'infliger un tel stress, tu risque d'y passer. Et cette fois, je ne serais certainement pas la seule à pleurer.

Elle referma la porte derrière elle, regardant la neko, les yeux humides, son regard toujours aussi ferme.

-Ce que tu viens de voir, sont les conséquences des erreurs que nous avons tous commis. Parfois, on se demanderait vraiment si il est fort ou fragile. Une chose est sûr, c'est une véritable paquet de contradiction. Allez, je te souhaite une bonne soirée et une bonne nuit...

Ce fut les seules paroles qu'elle ajouta, descendant les escaliers pour retourner à son travail.

*Elle a vraiment eut l'espoir qu'il réussisse à avancer vers l'avenir grâce à moi ?*

*Peut être qu'elles lui font encore mal et que ce médicament l'aide à ne plus sentir la douleur.*

*Elle m'a fait venir ici pour me montrer ça ?!*

"J'aimerais s'il te plait, savoir exactement ce qu'il se passe sur ce que tu me caches."

"Je suis sortie de ma chambre pour aller à la cuisine et j'ai surpris ta conversation avec Ayame."

Enfin, elle était partie, se dit Kazuki, se couchant sur le coté, les mains sur sa tête. La discussion avec sa bonne et amie l'avait vidé, et pourtant, il ne se sentait en rien reposé. Il se sentait frustré non-seulement à cause de ce qui lui arrivait, mais surtout à cause qu'il n'avait réellement aucune raison de l'être. En effet, pour l'instant, il avait réussit à faire revenir la neko, il tenait Masaomi à l'écart en se servant d'Ayamé qui convenaient à ses besoins et ses désirs. Honnêtement, il n'avait aucune raison d'être sur les nerfs.

Pourtant, peut importe à quel point le présent semblait agréable, son passé, et celui de bien d'autres personnes continuait de lui peser sur les épaules. Non-seulement cela, mais depuis quelques temps, ce poids n'avait fait que s’alourdir. Pourquoi n'arrivait-il pas à mettre cela derrière lui? Cette question le hantait tout autant que ses rêves. Était-ce parce qu'il avait encore des choses qui lui rappelait son passé, ou même qu'en fin de compte, il se disait qu'ils avaient peut-être eu raison de le persécuté.

Le doute s’immisçait en lui, jusqu'à complètement s'effacer, un cognement de porte venant interrompre son début de dépression. Il se retourna, son visage à l'opposé de la porte, se disant qu'il s'agissait d'Ayamé qui venait pour un deuxième round. Cependant, après avoir entendu une voix différente, la nervosité s'empara de lui. Avait-elle tout vu, depuis combien de temps elle était-là? Sa question était déjà assez curieuse, si jamais elle n'avait pas été là Et surtout, il réalisait qu'il n'avait pas entendu de bruit s'approcher de la porte, prouvant qu'elle avait été là depuis un bon moment.

Ses peurs se concrétisèrent, celle-ci avouant avoir surpris leur conversation.. Il n'osa même pas la regarder en face. Cependant, elle désirait des réponses, à des questions qu'il aurait préféré ignorer.

- Bah, ce n'est pas grand chose, même pas de quoi y laisser ta peau.

Encore là, il se doutait bien que cette phrase banale n'arrêterait pas l'hybride. C'était vrai, ce qu'il cachait ne risquait d'avoir aucun impact directe sur elle, et lui avouer ne ferait sûrement que créer davantage de tension.

-Bon...puisque tu semble vouloir vraiment savoir, mais je t'avertis ça ne te plaira pas.

Il resta dos à elle, n'étant pas vraiment sûr de pouvoir lui dire cela devant les yeux.

-Pour commencer, je suis pose que tu te rappelle la grenade qui as failli te tuer. Les fragments ont passé outre le gilet par-balle et ont pénétré ma chair. Parmis ces morceaux, disons que l'un d'entre eux à réussit à érafler mon coeur, juste assez pour y faire une entaille. Puis, sont venu les tirs répétés de Masaomi, qui malgré le gilet, on suffit à créer une hémoragie. Honnêtement, j'ai eu bien de la chance d'avoir eu une intervention chirurgicale sur place, sinon, j'y serais passé...

En effet, il se rappelait encore cette nuit, son corps massacré de toute part. Il se demandait encore comment il n'était pas mort du manque de sang.

-Mais bon, disons que ça l'a laissé dans un sale état. Ton sauvetage n'as pas été chose facile non plus, surtout dans cet état. En continuant, après t'avoir laissé, disons que mon voyage autour du globe n'avait pas vraiment été pour me changer les idées...

Son ton et son expression devinrent sombre. La neko allait sûrement lui en vouloir pour ce qu'il allait dire.

-J'étais un peu au bout du rouleau, après avoir laissé une tragédie pareille arrivé, je me disais qu'il ne me restait qu'une chose à faire. Je voulais donné satisfaction à Masa. C'est pour ça, que je me suis promené un peu partout, essayant d'attirer son attention, où qu'il soit, et le laissé en finir avec moi, je le méritais bien.

En effet, cela avait fait un bon moment qu'il avait eu envie de s'enlever la vie, et si cela permettait à son meilleur ami d'avoir satisfaction et de laisser la neko en paix, cela le valait bien.

-Mais les choses ne se sont pas passé comme prévu. Il a envoyé plusieurs hommes, mais pas un seul n'as réussit, pour la simple bonne raison que Ayame est réapparu dans ma vie juste après qu'un homme ait failli me tirer dessus. Elle aurait pu s'en débarrasser elle-même, mais Masa aurait découvert le poteau rose. Alors, elle a simple joué les otages, elle m'empoignant le bras et faisant semblant de s'étranger avec. Je l'aurais bien arrêté pour les laisser me tuer, mais disons que j'en étais plutôt incapable, dû à mes réactions habituelles. Ca c'est passé comme ça durant tout le voyage, au point que je m'en suis découragé et que j'ai laissé tombé l'idée de faire plaisir à Masa tout de suite. C'est aussi comme ça qu'il a cru qu'on l'avait kidnappé.

Ce qui allait suivre, il en était sûr, allait donné le coup de grâce à la neko. Cette fois, pour son bien, il voulait mentir, le jeune garçon le désirait de toutes ses forces. Mais c'est cette même culpabilité de ne rien lui dire et de le regretter ensuite qui surpassa celle de risquer de la blesser.

-En revenant à ma condition. Eh bien, disons que mon coeur est devenu moins résistant aux stress. Enfin, selon les experts, c'est plus psychologiques que physiques. Et mes cauchemars n'aident en rien à cette histoire. Normalement, quand cela arrivait, cela ne faisait que me déranger quelques peu sans plus. Mais après un certain évènements,mes visions sont devenus beaucoup plus dangereuses,

Il trembla quelques peu, se rappelant déjà tout cela, étant heureux que la médication face son effet.

-J'ai reçu un paquet de Masa, il y a 1 ans à peu près. Il ne contenait qu'un CD. Déjà, j'étais inquiets de ce qui pouvait se trouver dessus. Ayame a essayé de m'en empêché, mais il fallait que je prenne mes responsabilités face à cela.

Cette fois, il s'assit, se retournant vers la neko, un regard presque mortifiant.

-Je l'ai vue..les 269 heures, 42 minutes et 12 secondes, presque 11 jours de videos, ne montrant que toi, durant toute de ta captivité, jours et nuits. Au début, j'ai préféré ne pas y croire, jusqu'à me repasser la vidéo, encore, encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir penser qu'à cela. Depuis, les rêves de mon passé ne sont devenus que le cadet de mes soucis. Mes pires cauchemars ne sont occupés que part tes cris etouffé, que par tout ce qu'il t'as fait, et cela amène peut parfois amené mon coeur à des niveau critiques. Tu te demandais pourquoi je ne pouvais t'en vouloir de t'être prostitués? C'est simple, c'est parce qu'à moi tout seul, je t'ai fait connaître une souffrance et une torture encore pire que cela...

En effet c'était aussi la raison pour laquelle il s'était arrêté dans le bain. Il ne se sentait pas mieux que Masaomi, et les images lui étaient revenus en boucle, le stress étant encore trop importants pour son organe le plus vital. Des gouttes tombait sur la couverture du lit, formant des tâches foncées, alors qu'une des mains de Kazuki agrippait ses draps avec frustrations, mais il ne s'agissait pas seulement de ne rien avoir pu faire à cela. Non, des raisons plus obscurs le mettait sur les nerfs contre lui-même, raisons que cette fois, il se défendait sous tous bons prétextes de ne jamais oser révèler à la neko. Il avait déjà assez causé de peine, il ne voulait pas creuser un fossé entre eux deux.

-Je suis désolé...je sais que je l'ai dit... pour tellement de choses, mais actuellement, c'est tout ce que je peux dire...désolé.....

"C'est vrai. Ce qu'il m'est arrivé pendant ces quelques jours avec Masaomi n'ont pas été les plus agréables de mon existences. J'ai beaucoup souffert et il m'arrive moi aussi d'en rêver encore la nuit. Mais ça fait parti de mon passé, et, par la même occasion, aussi du tiens. Rien ne pourra changer ce qui est arrivé et certainement pas en mettant ta propre vie en danger. Ces trois dernières années m'ont fait petit à petit oublier ce qu'il met arriver et j'ai été heureuse plusieurs fois. Je suis toujours en vie. J'ai continué à vivre. Alors il faut que tu en fasses autant. Je ne t'en veux en rien pour ce qui m'est arrivé. Je sais que ça ne sert à rien que je te dise ça parce que tu vas continuer à penser le contraire et à t'en vouloir mais sincèrement, tu crois vraiment que je serai revenu vivre ici si je t'en voulais encore et si je ne me sentais pas en sécurité ?"

"Je ne peux pas te forcer à oublier, même si je le souhaite vraiment. En revanche je refuse de te voir te décomposer et te rendre malade, surtout après ce que tu viens de m'aprendre sur ton état de santé. Je veux donc que tu me donnes ce CD qu'il t'a envoyé. Si je te demande de le détruire toi même, je n'aurais jamais la réel confirmation que tu l'ai vraiment fait, du coup je veux m'en occuper moi même. De plus, je pense que ça peut faire partie de mes droits. Si toi tu ne souhaites pas oublier moi je souhaite plus que tout continuer à avancer et ce n'est pas en sachant que tu as cette vidéo en ta possession que je vais y arriver. Alors s'il te plait, si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi."

Le jeune garçon ne savait plus où donné de la tête après ses aveux. En y repensant, il aurait préféré revenir en arrière et n'avoir rien dit, surtout après la réaction que Zakuro avait eu quand il lui avait avoué le contenu du CD. Son coeur s’accélérait, il le sentait, l'anti-douleur faisant tout de même son travail et rendant cela supportable. Il avait l'impression de s'être rentrer lui-même une multitude de lames dans le corps.

Ses larmes, ruisselaient, ayant laissé sortir son sac pendant un moment. Étrangement, l'avoir fait devant la neko avait été douloureux, mais pourtant, semblant l'avoir allégé quelque peu. Sûrement était-ce car elle était la principale concerné par tout ceci. Pourtant, sa colère, elle ne s'en allait pas, ayant l'impression de vouloir brûler sa personne de toutes ses forces.

Puis, il sentit quelque chose de doux touché sa main, celle de la neko. Son extrémité se détendu dés le premier contact, la laissant la placer sous son cou, Kazuki rougissant par réflexe, sans par contre être déstabilisé, demeurant seulement embarrassé, par cette soudaine action. Son sourire ne le laissa pas non plus indifférent, essayant de l'éviter, non-seulement sentant qu'il ne le méritait pas, mais aussi qu'il risquait vraiment de craquer si il devait y être exposé maintenant. Elle lui expliqua qu'elle était conscient de ce qui était arrivé, mais qu'elle ne lui en voulait toujours pas. Cependant, Kazuki baissa la tête, ne retirant pas sa main.

-Je suis bien conscient de cela, et je ne peux que m'en réjouir. En ce moment, je sais que je devrais être au comble de la joie en sachant que tu ne m'en veux pas, et que tu es réapparue dans ma vie. Seulement, je ne suis pas aussi indulgent. Si il y bien une chose que je ne risque de ne jamais pouvoir faire, c'est me pardonné. En effet, le principale à blâmer, c'est moi. Même mon père ne peut être responsable. Tout ce qu'il a fait c'est dire la vérité. Et c'est moi qui ait corrompu ces mots et ait laissé le doute prendre le dessus sur moi. Alors excuse-moi, mais je ne risque pas de pouvoir m'accorder un pardon que je ne mérite pas, et qui as fait souffrir tant de gens autour de moi.

En effet, ce que sa père avait révelé, n'était nullement répréhensible. C'était son unique faute, si il s'était laissé croire que depuis le début, son meilleur ami avait conspiré contre lui. Sortant de ses remords, la neko lui demanda le CD, lui implorant de le faire, si ce n'était pour lui, au moins pour elle. Il la regarda, hésitant, n'étant réellement pas sûr de vouloir faire une telle choses, pour des raisons qu'il ne saurait prononcé. Finalement, il soupira, allant sur une étagère, sortant un petit boitier contenant un disque. Il le sortit de sa protection et d'un seul coup, le brisa en quatre, jetant les reste dans la corbeille.

-Malgré, tout, ça ne changera rien. Tout comme les souvenirs de ma persécution, ça reviendra me hanter, ces images ne cesseront de me tourmenté, de la première à la dernière seconde...

Dit-il découragé, retournant sur le lit pour se remettre dos à la neko.

"Je sais. Mais maintenant que tu n'as plus ce CD tu ne verras plus ces images de cette manière et tu n'auras donc plus que tes souvenirs ou tes cauchemars comme tu l'as dit. Mais un jour, même si c'est dans longtemps, tu finiras par ne presque plus y penser."

*De toute façon si ça le gêne soit il m'arrêtera, soit j'arrêterai de moi même si je vois que ça le dérange beaucoup trop.*

"Si jamais tu as une crise qui se déclenche comme ce soir, je devrais faire quoi ? Comment je pourrai t'aider ?"

Le jeune homme regarda le vide, se sentant honteux d'avoir laissé des fantômes du placard resurgir.Pourtant, la neko ne le détestait pas, ni le méprisait pour ce qui était arrivé. Mais d'un coté, il n'était pas sûr si il aurait préféré qu'elle le haïsse vraiment. Là au moins, il aurait sentit qu'il avait eu ce qu'il méritait. Alors que maintenant, il se retrouvait à avoir l'impression d'avoir une dette qu'il ne pourrait jamais payer.

La neko tenta à nouveau d'alléger ses souffrances, en disant qu'un jour il finirait par ne plus y penser. Cependant, il se recroquevilla sur lui-même, cette affirmation, lui semblant aussi possible que d'effacer toutes ses erreurs. Le fait qu'elle croie à une telle chose ne faisait que lui remuer le couteau dans la plaie.

-Ça fait déjà deux décennies de passé, et je ne suis toujours pas sortit de ce temps où j'étais maltraité injustement. Comment pourrais-je ne plus penser à la souffrance que j'ai causé, et qui cette fois, est tout à fait justifié. Non-seulement cela, mais même si par miracle je m'en débarrassait, j'aurais certainement déjà commis une autre erreur qui me hantera de plus belle.

Puis, il sentit une main touché sa tête, lui caresser les cheveux. Cela faisait bien longtemps qu'on lui avait exprimé ce genre d'attention. Et il préférait ne pas s'en rappeler. Seulement, ce n'était ni le moment, et encore moins l'endroit bien choisit pour faire preuve d'une telle gentillesse. En effet, ce contact le gênait, et pas que dans un sens. Il attrapa le poignet de la neko, ou plutôt l'agrippa avec une certaine force, son bras tremblant. Réprimant ses pulsions de toutes ses forces, très conscient des conséquences qu'avaient chacun de ses gestes, il le lacha, ajoutant seulement.

-Désolé...mais évite de faire cela...surtout durant la soirée...

Il prit une grande respiration, reprenant son calme intérieur, et revenant à un état de nonchalance, jusqu'à ce que la neko lui demande ce qu'elle devra faire en cas de crises. Il avouait ne pas lui avoir donné les détail quand à ces moments, mais si il précisait trop, cela ne ferait sûrement que l'inquiéter plus qu'elle ne l'était.

-Pour l'instant, contente-toi de trouver Ayame. À partir de la prochaine fois, tu pourras savoir de quoi à l'air la médication et aussi où la trouver ainsi que me l'apporté. De toute manière, les effets sont immédiats et durent plusieurs heures. Par contre, ce n'est pas absolu, à la limite, ça réduit les attaques au stress que me procurait mes cauchemars habituels..

[HS: pas beaucoup d'inspi...]

*Je finirai par m'y faire.*

elle

*Décidément ça n'aura pas été une journée facile.*

"Bon, si tu as besoin de moi je suis dans ma chambre."

De toute manière, il était tard, et il se sentait déjà trop paresseux pour daigner sortir du lit et lui montrer où ce trouvait les pilules. En plus, le fait qu'une deuxième personne puisse l'aider en cas de besoin allait lui faciliter la vie, malgré que le fait que ça soit la neko le mettait quelque peu mal-à-l'aise.

Semblant quelques peu déçu qu'il ne lui ait dit que de prévenir la bonne, elle tira sa révérence, ajoutant qu'il pouvait compter sur elle en cas de besoin. Cette phrase le fit presque rire. En effet, se reposer sur les autres, n'avait jamais été un de ses points forts, alors que lui, faisait tous pour s'assurer du bien-être que ceux-ci. Honnêtement, ce sentiment de faiblesse, de besoin, il n'était pas désagréable, pourtant, il le rejetait de toutes ses forces.

Enfin, elle partit, laissant la porte ouverte. Cela ne faisait qu'une journée, et il se sentait déjà épuisé. Il ne se rappelait pas que de gérer la neko avait été un tel problème, du moins, pas un problème qui l'irritait à ce point. Soudain, une ombre s'approcha de la porte à son plus grand désespoir.

-Ah, que c'est triste, vous n'avez même pas été capable faire quoi que ce soit...

-Toi...tu sais que c'est bas comme coup à jouer...Biensûr que non, j'ai déjà causé assez de tort, je ne veux pas la déranger davantage...

-Mon devoir en tant que bonne est de t'aider, même si cela ne va pas toujours dans ta volonté. Quand même, vous pourriez vous décidez entre l'égoïsme et l'empathie. C'est bien de vouloir son bien plus que le reste, mais même si tu ne te concentre pas assez sur tes désirs, ta frustration risque de te conduire à des problèmes encore pires. Alors sur ce point, c'est encore mon devoir...

Elle s'approcha de lui, se plaçant sur lui, prenant sa main et le forçant à serrer son poignet, comme elle l'avait souvent fait, tentant d'éveiller ce qu'il se forçait à réprimer. Le jeune garçon, la ressentait, cette envie, qui depuis toujours le possédait, le gardait dans un état de satisfaction totale. Soudainement, il lui plaça quelque chose dans les mains. Plaçant une de ses mains derrière son dos.

-Allez, ce n'est pas si difficile, avoue que tu en meure d'envie.

-....

Il hésita, et très sérieusement à cette question. Il resta, plusieurs minutes, à ne rien faire. Puis, après plusieurs moments à peser le pour et le contre, il s'approcha de sa servante, puis, plaça sa main par dessus sa bouche.

-J'en meure d'envie, je l'avoue, mais je l'ai dit, je ne suis pas d'humeur...

Dit-il, d'un ton amusé, repoussant celle-ci sur le lit, sachant que ce simple geste ne l'arrêterait pas. Il sortit de sa chambre en courant, puis regarda autour de lui, ne voyant pas beaucoup d'endroit où se cacher où Ayame ne saurait le retrouver. Finalement, sur un coup de tête, il ouvrit la porte de la chambre de la neko, et refermant celle-ci brusquement, prenant soin de la verrouiller. Il se laissa tomber, adosser contre la porte, surprenant la neko dans sa lecture, ne sachant pas trop quoi dire.

-Euh...je pense que je vais dormir ici...encore heureux que j'ait fait venir deux lit....haha...

Dit-il, encore un peu affecté par l'adrénaline, se grattant la tête sans se rendre compte qu'il avait une corde, donnée par Ayamé dans sa main. Sentant le tissus touché sa peau, il resta blême en regardant l'objet. Son regard n'arrêta pas de changer de cible, entre la neko, et la corde, avant de la placer derrière son dos nerveusement.

-Euh...ce n'est pas ce que tu crois...oublie ce que tu viens de voir...

Son sourire nerveux le trahissait, mais au moins, arrivait à dissimuler les émotions conflituels qu'il ressentait à l'heure actuelle. Rapidement, il lança la corde dans la corbeille de sa chambre, puis se positionna sur le lit à coté de celui de l'hybride, dos à elle, un peu gêné

[HS: désolée du retard]

*Tant mieux s'il s'agit d'Ayamé.*

"Il y a trois ans on dormait ensemble dans le même lit alors même si tu n'avais pas fait venir ce deuxième lit ça ne m'aurait pas gêner que tu dormes avec moi."

"Je ne pensais pas que tu fuirais les bras de ta domestique avec autant de... vivacité et de détermination."

Elle ne le voyait sûrement pas, mais alors qu'il était dos à elle, son visage exprimait la nervosité, ayant des sueurs froides après être entrée avec un tel objet. Mais dans quel bordel s'était-il encore fourré? Il n'avait aucune idée de ce que la neko allait pensé de lui. Pire, il craignait d'avoir pu la tromatiser, se rappelant à nouveau la video, tentant de réprimer ce qu'il ressentait au fond de lui. Cependant, il remarquait bien que si c'était le cas, elle ne se serait jamais vendu de la sorte.

Il continua de se torturer tout seul jusqu'à ce que la féline daigne prendre la parole, évacuant ses doutes en mentionnant que le fait de partager le même lit ne la dérangeait pas. Il hésita, s'apprêtant même à sauter vers elle, mais fut tout de suite retenu par sa conscience.

-Je préfère resté là, merci quand même.

Cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait preuve d'hypocrisie, mais c'était pour la bonne cause. La tentation avait déjà été trop pour lui, et il ne savait pas jusqu'à où se dessinait ses limites. La neko se moqua quelque peu de lui, en parlant des avances d'Ayame. Dire qu'il venait de connaître le soulagement, voilà qu'il se retrouvait encore dans l'eau chaude, se demandant jusqu'à où elle avait pu entendre de ce qui c'était passé.

-C'est la principale raison pour laquelle moi aussi, j'aurais préféré ne pas l'avoir ici au début. Elle sait sur quelle bouton appuyé,et j'ai quelque peu de mal à me défendre parfois. Sinon, disons simplement que je n'était pas d'humeur à jouer avec elle ce soir. Par contre, je ne pense pas que ça soit bien sage de me laisser entrer dans ton lit aussi facilement. Après tout, même il y a trois ans, je ne pense pas que tu ait souvent dormi confortablement.

Dit-il, n'étant pas bien sûr que la dernière partie aurait du sortir de sa bouche. En effet, les quelques temps passé avec elle n'avait pas toujours été les plus agréables. Pourtant bien que cela n'ait sûrement jamais été pour elle quelque chose de plaisant, rien que s'en rappeler lui donnait un certain plaisir. Mais cela ne faisait que lui donner encore plus envie, tentant encore de réprimer ses pulsions, en maudissant presque sa bonne de l'avoir provoqué à ce point.

» en a marre ( pv:kazuki)
» De retour ! \o/
» De retour ici o.o [Pv]