Une routine habituelle [pv]

Une grande voiture (électrique, si il faut le préciser) se stationna devant l'animalerie. Ses formes n'allait pas sans rappeler les très vieux modèle que l'on trouvait encore dans certain musée. Le carrosse blanc laissa sortir un jeune homme à l'allure calme et propre. Comme son véhicule, ses vêtements était d'époque, mais de plus vieille époque. La noble blond approcha du magasin d'un pas calme. Il ouvrit la porte et entra avec une brise froide. Celui-ci, au plaisir de la néko, était fort propre et s'essuya les pieds à l'entrée.

Carl Gauvier avait décidé, se matin de Saint-Valentin, que la solitude lui était devenue trop lourde. Il nécessitait une présence féminine autre que sa femme de ménage. À laquelle un derrière de chameau n'aurait pas envié sa beauté. Le solitaire avait trouvé sa solution en ouvrant le journal. Une néko. Il y avait justement un vendeur à environ 4 kilomètres de son manoir.

"Je me présente, Carl gauvier.
Une compagne je suis venu chercher.
Une douce à la beauté
capable d'émerveiller." Scanda le jeune poète en se courbant très poliment

Le vendeur vint accueillir le nouveau client. Tel que les coutumes du commerces l'exigent. Il frotta sa main son t-shirt pour en enlever la moiteur et la tendit à l'homme qui parlait si étrangement.

"Si c'est une compagne que vous voulez, monsieur, vous êtes à la bonne place. Je vous laisse regarder un moment et je vous reviens"

Le garçon retourna au comptoir, mais ne l'atteignit pas encore qu'il fut interrompu par la douce et profonde voie du client.

"Attendez garçon!
Ma décision est faite.
C'est ce visage mignon.
Celui qui époussette."

"Toi, ô jeune féline.
Douce fille de charme.
Je vous offre une vie
de gentes dauphine.
Je demande sans armes,
Si vous dîtes oui?"

Le beau parleur approcha de sa convoitise, doucement et élégamment, et posa un genou au sol devant elle en attendant sa réponse. Carl avait tout de suite ressenti une certaine attirance pour cette jeune créature au attraits de chatte. Le vendeur la disait docile. Bien pour elle, car la bataille ne l'intéressait pas en cette belle journée d'amour. Elle semblait, en effet, loin d'être farouche. Elle acceptait tout de même la tâche du balayage sans sembler s'en plaindre. *Elle est belle. Elle est frêle. Son corps est agréable aux yeux... son... corps.* Le regard du garçon se leva un moment sur certaine protubérances. Pas très développées, mais si attirantes. * NON! * Ce hurlat-il intérieurement en regardant le sol, * Succubes vous me torturer, mais chaste je vais rester. Cette fille ne mérite pas de souffrances. Je ne serait pas son voleur de vertue.*

Le vendeur revins de l'arrière boutique avec un petit paquet se papiers à signer. Le garçon fut surpris de voir le client un genou au sol devant Hikari. C'était la première fois qu'il voyait un humain se courber devant une néko. *C'est quoi ce gars là? Une sorte de chevalier?*. Il revint à lui et s'approcha de la drôle de scène.

"Heu... voici les papiers. Si... heu, vous les signer. "Il secoua vivement sa t^te pour s'éclaircir l'esprit. "Vous faites quoi là au juste?"

Le «chevalier» se releva avec grâce et se tourna vers le demandeur pour lui répondre.

"Je lui demande son avit.
Car la marchandise est sa vie.
Alors, la demoiselle
Que choisit-elle?"

"Les plus belles de leurs qualités
sont loin de valoir les vôtres.
Car à elles s'ajoute la bonté."

Le noble marcha vers les cages, observa attentivement leurs habitants puis se retourna vers la fille aux oreilles noires. D'un geste gracieux du bras il montra les prisonniers. Une expression presque triste recouvra son visage.

"Pardonnez moi, je ne les avait pas remarqués. Malheureusement, une loi m'interdit de tous vous adopter. Vous, ma chère, êtes ma priorité. Mais ceux-ci méritent surement tous une aussi belle vie. Enfin... une meilleure que celle-ci. Au vendeur, Demain, vous recevrez un matelas, et d'autres objets de confort, pour chacun d'entre eux. Du plus vilain au plus beau. Cela vous va-t-il, ma dame?.

Le poète ne parlait «normalement» que quand la situation était triste. Et ceci en était une de bien triste. Ces créatures privées de leurs libertés le firent penser à ceux, de sa famille et les autres, qui n'avait pas pu vivre leurs vies comme lui. Les marchandises promises allait bien sur être payées par lui. Il espérait aussi en partie ainsi convaincre la néko de venir avec lui. Il ne savait pas précisément pourquoi, peut-être par amour, mais il la voulait dans sa vie. *Et dans mon lit.* cette pensée fugace le fit se gifler spirituellement. * Cela fait depuis ce jour que je suis chaste et ça ne vas pas changer pour une chatte!*. Il se força à refaire paraître son sourire et ajouta:

"Vous avez toujours
le choix de choisir
Où voulez-vous passer vos jours?
Rester en cage ou sortir.

Si ils ont plus de qualités,
alors ils seront adoptés.
Moi, c'est vous que je veux
Vous qui me rendrez heureux."

Le jeune homme revint placer son genoux au sol devant sa Désirée. Il regarda le sol un moment puis se releva. Le garçon poussa son audace jusqu'à prendre les mains de le fille entre les siennes. Il la regarda tendrement dans les yeux et parla ces mots doucement:

"Je n'ai d'ouïe
que pour oui.
Un dur non
est ce que nous redoutons.
Vous et moi."

La jeune fille, la gène et la surprise dissipées, révélait enfin son vrai caractère. Une battante qu'il faut respecter et non dominer. elle ne sera pas son esclave, mais sa colocataire et compagne. Elle se défendrait si elle est poussée, mais le garçon cru bon de la rassurer sur ce point. Il plaça solennellement sa main droite sur son coeur, ferma les yeux et fit la promesse:

"Jamais vous ne serez agressée.
Jamais vous ne serez forcée.
Je vous le jure,
sur ce qui est pure."

Le gentleman ne savait pas si il allait être capable de tenir sa parole, une chose au font de lui l'attirait vers la jeune néko. Il ne savait pas combien de temps il pourrait lui résister, mais il y mettrai toute son énergie et sa discipline personnel. La vendeur, quand à lui, s'impatientait pour autre chose que le corps d'Hikari. Il tendis les papiers d'adoption vers le parleur.

"C'est décidé? bon. Voici les contracts et les lois. Lisez les, signez les et payez moi. Sinon le patron ne sera pas content."

Le jeune homme pris le temps le lire ses droits et les droits de la jeune créature. Il en avait tellement et elle si peu. D'une belle écriture, il marqua la feuille de son nom: Carl Alphonse Joseph Gauvier. Il ajouta un chêque au tas de papier. Cela fait, il se retourna vers sa neko.

"Vous m'appartenez,
mais seulement sur papier.
Il est mieux de se présenter.
Je suis Carl Gauvier."

Le jeune homme fit une courbette rapide devant le vendeur en signe de politesse avant de rejoindre Hikari dans le cadre de la porte. Si il ne se trompait pas. Se nom voulait dire «lumière» en japonais. Ça allait très bien à la jeune fille dont la peau et les cheveux illuminaient par leurs blancheurs. Carl connaissait les bases de 5 langues autres que le français. Connaissances acquisent lors de ses années de pèlerinages par le monde. La néko lui demanda la question que, il le savait, tout le monde se posait. Reste, il en fut surpris car lui même ne le remarquais plus depuis longtemps.

"Ma parlure vous dérange?
Désolé. je n'y fait plus attention.
Cela est devenue ma respiration.
«Il rime comme un ange!»

C'est ce que ma... *dégluti* famille... Le regard du poète redevins sombre et vague, Mes proches me l'ont dit si souvent. C'est une de mes fiertés. Il s'agit d'un don selon certain. Pour répondre à votre question: Oui, je parle toujours en vers.

Ses yeux reprirent lentement contacte avec le monde réel. Il n'avait surement pas remarqué que ces derniers mots ne rimaient pas et n'avaient aucun rythme. Il regarda le jeune beauté dans les yeux avec tendresse. Les sien ne demandais clairement qu'à pleurer mais ils étaient secs. Cette lumière qu'il regardait, était sans doutes le remède dont il avait besoin. Revenu à son état «normal». Il se remis à parler.

"Vous avez le choix
de nos activités
pour la journée,
Mais pas aller chez moi.

Nous sommes en rénovation
et il serait fort dommage
De ce cacher des pâturages.
Tout repose de vôtre juridiction."

Ils sortirent enfin du magasin. Le soleil se faisait semi-présent et l'air plutôt frais. Le gentleman alla chercher une cape du coffre de sa voiture blanche et le tendit à le jeune fille habillée que d'une courte robe noire. Il lui offrit par le même fait de choisir si elle péfairait utilisé son transport ou marcher.

Le jeune homme se pencha à la fenetre de sa voiture et fit signe au chauffeur de rentrer au manoir sans lui. Le vielle homme à la forte moustache blanche ajusta sa petite casquette et repris la route vers la côte. Carl rejoignit sa neko. Elle à qui la cape faisait si bien, même si elle était trop grande et traînait au sol et se salissait. Ça ne dérangeait pas l'héritier qui en avait trois autres à la maison et une sur les épaules. La rue était peu utilisée et relativement calme. Alors qu'ils marchaient vers un quartier plus commercial, Carl pencha son regard vers se nouvelle compagne. De nombreuses questions se bousculaient en son esprit. Une d'entre elles finit par percer ses lèvres.

"Pourrais-je connaître
les goûts de mademoisel?
À qui se plaît son être?
Mais qu'aime-t-elle?"

Il était surtout un peu angoissé par sa préférence prononcée pour la romance de moyen-âge, qui, il le savait, ne plaisait pas à tout le monde. D'un autre côté, le jeune homme ne cherchait pas à être à la mode du jour, mais l'avis d'Hikari lui tenait à coeur.